LA FRANCE L’HEURE DE VERITE A SONNE.
Pendant plus de 30 ans, la majorité des Hommes politiques français, assoiffés de pouvoirs, la majorité des médias et des pseudos intellectuels, assoiffés de reconnaissance, les savants, nous ont vendus, les vérités, selon eux, des pensées, des litanies,…… des mensonges, sans retenue, sans nuances. Ils détenaient la science infuse. L’immigration, avec son contenant qui est la mondialisation étaient et sont toujours présentées comme les maux les plus profonds de la France. A l’exception de ce visionnaire Feu Mr Stasi Bernard qui parlait de l’immigration comme une chance pour la France pendant que son ex président (VGE) parlait de l’invasion. Les Hommes politiques de droite et dans une moindre mesure ceux de gauche se sont donnés à cœur joie à taper sur l’immigration, et continuent de le faire. Au point où un brillant esprit comme Rocard avant qu’il ne soit corrompu par la politique parlait de l’immigration en des termes les plus méprisants : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Alors même qu’elle a contribué par des rapports incestueux avec certaines de ses anciennes colonies à l’amplifier (La Françafrique).
Plus de trente ans après, on se rend compte que ce discours masquait ou masque, en fait les faiblesses de la pensée, non renouvelée de l’offre politique, des Hommes politiques incapables d’inventer un discours nouveau face aux nouveaux enjeux du monde, de l’Europe et de la France.
Nous savons que la gouvernance du monde aujourd’hui est extrêmement complexe. Les Hommes politiques doivent faire face à des intérêts contradictoires de leurs citoyens avant d’arbitrer.
Ce que nous leur reprochons, c’est de donner l’illusion aux peuples de leur pays qu’ils sont capables, de faire mieux que les autres, avec une arrogance et un ego démesurés. Alors qu’ils savent mieux que personne que leur tâche est très dure et de plus en plus dure.
Incapacité et mensonge nourris du complexe du leader. Concept que nous enseigne le management des organisations. Selon Cette théorie, celui qui est le plus fort, se croyant invulnérable, invincible, hyper puissant a du mal à se remettre en question. Il est tellement fort, qu’il croit que rien ne peut lui arriver et ne peut absolument pas se remettre en question.
La vérité (fait) c’était dire, dès les années 1980/1990 que la France était en train de basculer dans une économie des services. Et en conséquence, former la jeunesse d’Europe et de France, pour que l’on ait des Bill Gates, des Steeve Jobs, des facebook, des Google, des Iphone made in France….
La vérité, c’était dire que face aux dragons d’Asie du Sud-Est (Taiwan, Singapour, Thaïlande et Corée du Sud), et les Brics (Bresil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), la France et l’Europe allaient voir leur économie affronter une concurrence de plus en plus rude sur les marchés mondiaux, dans les secteurs, où ils avaient jadis des avantages concurrentiels, voir même des monopoles.
La vérité, c’est de dire que l’on ne peut plus avoir le beurre et l’argent du beurre : garantir le pouvoir d’achat des ménages en France au niveau de leurs économies florissantes des trente glorieuses (1946/1973) et en même temps leur assurer un emploi à vie par rapport à d’autres économies du monde où la main d’œuvre coûte 2 à 10 fois moins chère qu’en France et en Europe.
La vérité, c’est de dire que ces Hommes dits politiques, courent derrière le pouvoir, non point qu’ils soient capables de trouver des solutions aux problèmes de leurs concitoyens, mais par leur soif effréné du pouvoir avilissant, corrompu et fou, ils s’y accrochent et s’y affrontent comme des bêtes sauvages.
Dire la vérité, c’est de dire qu’il faut réduire les privilèges de certains corps de l’état avec des avantages en nature (logement et voiture de fonctions, cumuls des mandats et des fonctions….)
La vérité c’est de former les étudiants et les citoyens vers l’économie du savoir, génératrice des nouveaux avantages concurrentiels sur le marché mondial des biens et des services, pour préparer la France et l’Europe vers la nouvelle économie (pas seulement celle des technos, mais celle des services et de la transition écologique), pour laisser loin dernière les économies qui mettront encore des sommes colossales, dans l’industrie lourde, consommatrice d’hommes et de temps (temps de la recherche, temps des essaies ou des prototypes….). TIME IS MONEY. DISENT LES ANGLAIS. L’économie c’est une affaire de stratégie.
Dire la vérité, c’est avoir un discours franc et direct avec les dictatures Africaines qui saignent leur peuple, leur continent tout entier et par ricochet la France et l’Europe. Hollande le fait bien avec certains dictateurs.
Car des guerres civiles au Rwanda, en RDC, au Congo, Cote d’Ivoire…, c’est quelques réfugiés politiques et économiques en plus ou en trop en France et en Europe, avec pour corollaire, la ponction financière sur l’assistance financière publique française et la montée des racismes et des xénophobies dans ces pays.
Dire la vérité c’est en fait, dire, que la France et l’Europe à l’exception de L’Allemagne ne sont plus compétitives sur la scène monde. Que leurs produits et services en qualité et en prix, ne sont plus attractifs, par rapport à ceux de leurs concurrents d’Asie, d’Inde, et du Brésil. C’est le fameux déclassement de la France que d’aucuns hommes politiques avaient osé prononcer à leur dépend.
La France est en quasi faillite (cf. Paroles de Mr Fillon, François de son prénom, alors premier Ministre de Sarkozy).
La vérité est de dire et de l’enseigner aux peuples des pays dits développés de l’OCDE, parmi lesquels ceux de la Gaulle, que l’ouverture des frontières avec la création de l’OMC (organisation mondiale du commerce : enfant du GATT), donne à d’autres peuples, le droit aussi à un peu de prospérité économique, matérielle et à l’accumulation des richesses à d »faut de bonheur terrestte. Que par ricochet, les cartes sont en train d’être rejouées sur ce ring monde où désormais sans pitié, les économies s’affrontent de face, malgré l’illusion de la solidarité vraie. Que les peuples du nord seront de moins en moins riches par rapport à leur passé. Même si une minorité accumule des fortunes gigantesques (Bernard Arnault, et Liliane Béthancourt, par exemple pour la France)
A la guerre militaire entre jadis l’Allemagne et la France par exemple, il faut faire face, à la guerre économique entre les Nations. Guerre entre les Nations du Nord entre elles, d’abord, ensuite entre celles du Nord avec celles du sud émergent.
La vérité, c’est de dire qu’avec la chute du mur de Berlin et donc le triomphe du libéralisme sur le communisme ou le socialisme, il faut repenser la place à donner respectivement au Capital (finances et moyens de productions) et au travail (fonctionnaires et travailleurs dans les entreprises privées), en France et dans le monde, en donnant aux institutions spécialisées des Nations Unies du pouvoir , pour prendre des mesures contraignantes, afin de réguler la finance internationale, prédatrice, vorace et inhumaine.
La vérité c’est de dire que face à la toute puissance de la Finance invisible et volatile des spéculateurs, les Nations, comme la France, avec des dettes abyssales, n’ont simplement plus les moyens de leurs ambitions (assurer la prospérité de leurs citoyens, aider les pays du tiers monde, assurer la paix dans le monde, avec la présence des continents français dans les missions de l’Onu….)
Ici, une véritable entente doit avoir lieu entre les 5 membres permanents du conseil de sécurité pour réformer l’ONU et donner à d’autres Nations devenues puissantes, le pouvoir, pour qu’elles allègent leurs dépenses dans le financement des opérations de sécurité et de maintien de la paix dans le monde.
On voit que depuis plus de 30 ans la vérité a souvent été masquée par les décideurs de ces pays, même si quelques hommes de culture, des sciences et de rares hommes politiques moins carriéristes, avaient tiré à plusieurs occasions des sonnettes d’alarmes.
Le mensonge, c’est de dire aujourd’hui qu’Hollande, alors qu’il n’a que 10 mois de présence à l’Elysée, est incapable de résoudre les innombrables problèmes de ses citoyens alors que ce sont des problèmes de fond, structurels que ses prédécesseurs par paresse ou facilité n’ont jamais osé aborder. Il est élu pour 5 ans et non pour un an ou deux ans.
Le bilan, il faut le faire au terme de son mandat, même si certaines mesures prises, ne sont pas conformes à ses engagements de compagne. A ce sujet il n’en fait pas exception : ne jamais tenir toutes ses promesses, une fois élu.
La vérité, c’est que la France comme le reste de l’Europe à l’exception des bricoles allemandes, est dans une sorte d’impasse. Car, elle doit faire face de façon prioritaire à plusieurs défis à la fois : réduire la dette, résorber le chômage, alléger les déficits publics, former l’élite guerrière de demain, lutter contre les insécurités sociale, physique, alimentaire, l’immigration clandestine, le terrorisme….
Cependant Quelques pistes existent, pour nourrir les politiques publiques nationales et internationales de demain.Avant tout, replacer l’Homme au cœur du dispositif.
Donner à la finance la place qui lui revient : un simple moyen pour assurer le progrès humain, et non une fin en soi.
Rééquilibrer et redistribuer de façon juste, aux créateurs de valeurs (Homme et machine), les produits de leur génie.
Encadrer au niveau des institutions spécialisées (à créer) de l’ONU, les salaires et les rentes. C’est possible.
En Europe, Construire, en toute urgence, la fédération des Etats Unis d’Europe. Les nationalismes, c’est suicidaire économiquement, (bien que défendables culturellement) pour ces économies qui sont devenues des micros économies face aux géants indien, chinois, et Brésilien.Favoriser à tous les niveaux l’entreprenariat, pour libérer les énergies créatrices.
Former la jeunesse européenne et Française sur les métiers du tertiaire.
Lutter activement contre le racisme et la xénophobie, pour la grandeur de la France et de l’Europe, pour qu’elles se hissent au même rang que les USA.
Lutter activement contre les dictatures en Afrique.
Gouverner la France, pour sa grandeur en non pour celle des Hommes qui la dirigent. On peut imaginer qu’à mi-mandat, les difficultés économiques perdurant, que le Président Hollande, par patriotisme, remanie le gouvernement et nomme à sa tête, Mr François Bayrou qui sera charger de constituer un gouvernement d’UNION NATIONALE afin de relancer et l’économie française et la construction européenne, qui reste un vrai levier pour la croissance et les emplois de demain en Europe et en France.A terme réformer le régime politique français, pour en faire un régime parlementaire, où le Président, élu au suffrage universel direct, n’aura plus que des fonctions honorifiques, où l’on se battra de moins en moins pour ses propres honneurs, mais de plus plu en plus pour ceux de la république, de la Nation, du peuple et de la France, où l’on pourra enfin gouverner par consensus et non plus une partie du pays contre une autre.
Michel Okemba. Citoyen du monde.
Le salon des Actulaités
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