La misère condition humaine
Mise en ligne le 14/06/2010
Poésie : Les singes du quartier
Dépuis quelques années, les singes ont pri domicile dans mon quartier.
Oui ! Les singes qui ne sont plus singes parce qu’ ils singent et saignent tout le quartier.
Aux yeux de momies, quand ils descendent des arbres, ils mangent tout, ils pillent tout parce que ce qui compte, c’est le magot de la réussite sociale. La réussite, oui ! bien sûr, les singes ne pensent que malin. Mais quelle reussite ?
A table svp !A table, Le reste du couvert ne peut les interesser. Pauvres singes, vous n’avez pas de place à table, parce que vous avez assez mangé. Non, non, Non… Nous sommes des folliculaires de la bonne vie. Ne connaissez vous pas le salon des glaces du château de Versailles ? Ça, c’est nous. Que pensez-vous ? Ne sommes nous pas les singes du quartier ? De toute façon, l’histoire même trop affamée ne pourra pas vous nourrir, parce que nous sommes si civilisés que la civilisation trouble.
Regardes leurs yeux, qu’elle machiavelisme ? Ils parlent de choses qui n’ont plus droit de cité, ils sont devenus cousins de Matushela’h si bien que le pacte avec l’eternité n’est plus eternel.
Leurs frères de l’autre côté de la rive ont été gazés par la rage de l’arbre qui les avait servit de refuge à cause de leur ingratitude. Ils ne comprennent pas et ne veulent pas du tout se socialiser. Ce sont des singes… Pas vraie, moins sociale que les singes, je n’en connais pas. Attention ! Attention à l’organigramme sociologique… Les singes !Ils ont pri le bateau parce que l’arbre du cousin n’est plus protectrice. Il faut aller loin, loin de toute existence, qu’elle soit moléculaire, cellulaire ou pas…
Le gaz à bord !!!Le gaz, oui ! Est-ce du napalme…
Le capitaine demanda à ses matelots de tenir droit la barque, parce que ces singes civilisés ne connaissent pas la civilisation. Ils foncent sur le premier qui est sur leur ligne de mire.
Mais il ya du gaz à bord. Mais à quoi sert-il ? Non il faut gazer les damnés de la terre. On y va, à bord !!!
Le premier à bord avec une moustache de Viking qu’on ne trouvera pas aux Marquises debite de vulgarité. Coiffure à la steppe parce que le vent marin lui est sans pitié, il fixe l’horizon. Mais de quelle horizon parles-tu ? L’horizon, c’est le retour à l’arbre pourqu’ils ne saignent à jamais le quartier. Avec de gros bras comme de vieux marins du port d’Amsterdam, les singes chassent les mouettes. La sociologie de la mer n’est pas leur tasse de thé, ne les interesse pas alors que les mouettes veulent leur part du gateau. Ne sommes nous pas en mer? Quels singes ?
Le gateau, mais nous ne pouvons le partager, parce que la moustache de viking n’a encore rien décidé. C’est elle qui décide, ordonne, exécute comme dans une vieille republique bananière plongée entre les tropiques.
Mais quoi, ne soummes nous pas dans une république bananière, surtout que les singes aiment les bananes ?
Mais ils fixent quand même l’horizon malgré l’environnement. Les mouettes ont beau vouloir prendre leur part du festin, ce qui compte c’est nous c’est à dire le clan, les singes du quartier.Dieu n’a de force devant nous et tant pis pour André Malraux et sa condition humaine. Mais depuis quand nous discutons de condition humaine en Chine? Pauvre Cheng !!! L’histoire se passe-t-elle au sud ou au nord de ce pays ? L’émerite moustachu est cousin de Zeus qui lui n’avait pas eu besoin de signer un pacte avec l’éternité.
A bord tout le monde. L’hiver boréal arrive et d’ici peu, il me faudra penser au vieux kallé qui dans son royaume chante : Indépendance cha-cha.
Connaissez-vous la chanson des 50 ans des independances Africaines ?
A suivre
Désiré Dekou
Microbiologiste
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Mise en ligne le 14§06/2010