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Doosier publié le 19/05/2010
Crise financière grecque, opportunité europénne ou début de son déclassement ou déclin annoncé ?
L'Europe-est-elle au tournant de son Histoire ?
Avant de répondre à cette double interrogation, quelques rappels de quelques concepts économiques de base s’imposent, notamment entre l’endettement d’un état et sa monnaie.
-----L’endettement d’un Etat, est l’ensemble du service de la dette de cet état : l’emprunt ou capital emprunté initialement + les intérêts.
En soi, dans une économie capitaliste l’endettement n’est pas un handicap pour l’emprunteur.
Il peut être un formidable levier financier pour financer les investissements productifs qui génèrent de la valeur, donc de la richesse, pour l'agent économique qui ne dispose pas du cash ou de l'épargne pour autofinancer ses investissements producitifs.
Il devient un boulet ou un goulet d’étranglement d’une économie que quand il a une finalité de rembourser d’autres emprunts ou de financer les dépenses de fonctionnement, comme dans quelques pays du tiers monde.
Avec cette spirale, une économie donnée peut se retrouver dans une espèce de cercle infernal insurmontable pouvant l’entraîner à une pure faillite économique : l’ensemble de son actif disponible ne pouvant plus faire face au passif exigible immédiatement.
C’est quasiment le cas de la Grece avant l’intervention de ses partenaires européens
Sans revenir sur les causes de cette endettement, toutes les études s’accordent pour démontrer que pour essayer de remplir les fameux critères de convergences de Maastricht ( le déficit budgétaire ne devant pas dépasser 3% du PIB, le taux d’endettement du pays ne devant pas dépasser 60% du PIB), les autorités grecques ont trafiqué leurs comptes publics.
Avec la crise des subprimes venue des EUA, tous les pays de la zone Euro, n’ont plus respecté ces critères. Cela devenait impossible.
Les pays devant chacun essayer de prendre des mesures conjoncturelles de crise pour sauver les systèmes bancaire et financier européens menacés. Mesures alourdissant ainsi les finances de ces pays déjà en état de quasi faillite, bien avant la crise.
Cette crise n’étant que le fait révélateur des économies européennes de moins en moins compétitives (monnaie surévaluée, main d'oeuvre trop chère, produits et services chers,reglementation rigide, normes sociales et environnementales pénalisantes, endettement des etats, des formation inadaptée ...) , vis-à-vis du reste du monde, notamment les USA, les pays émergents d’Asie, le Brésil et l’Inde.
A ce propos vous pouvez relire notre article publié sur ce site le 12/10/2009, «le marché internationale des monnaies, un marché de dupe ».
Dans cet article, nous soulignions, le caractère surévalué de la monnaie européenne (l’Euro), vis-à-vis d’autres grandes monnaies internationales, comme le dollar américain, le yuan chinois, le Won coréen et le yen japonais, les conséquences économiques de cette situation sur la zone euro d’ une part et la disparité de situation économique entre le pays de la zone euro d’autre part.
----La monnaie d'un pays est un instrument d'echange, un étalon qui permet de mesurer la valeur des choses entre les pays, dans une économie capitaliste. Dans le système des taux de change flottants, comme c'est le cas aujourd'hui, elle permet à certains états sans scrupule comme la Chine ou la Corée du Sud d'en faire une véritable arme dans la guerre économique que se livrent les économies mondiales hautement concurrencielles.
Aujourd’hui la crise Grecque, qui en réalité pose le problème de l’endettement colossal des pays européens et non celui de la monnaie européenne (Euro) même si il y a une certaine corrélation entre les deux phénomènes est une opportunité historique pour l’Union de réfléchir sur les stratégies de construction d’une véritable gouvernance politique et économique de cet espace. Il y va de la survie économique de ces états, afin de ne pas connaître le déclassement annoncé, vis-à-vis des pays émergents aux longues dents et aux ambitions affichées.
Pour se faire, un certain nombre de conditions doivent être réunies.
----Définir clairement la nature politique de la future entité politique : fédération ou une Union avec de réels pouvoirs politiques supranationaux confiés au parlement européen ou alors, réfléchir sur l’opportunité de construire des niveaux d’intégration européenne par paliers ou cercles concentriques, en tenant compte des niveaux de développement économique des états et de la capacité des échanges entre ces cercles.
---- Imaginer une véritable gouvernance économique en renforçant les pouvoirs de la commission européenne avec un véritable gouvernement européen, pour amorcer des politiques macroéconomiques et budgétaires concertées, ainsi éviter le dumping social, fiscal et financier entre les états membres.
----- Dégager des pôles de compétitivités européennes, en terme de recherche et d’innovation ou des spécialités européennes, en terme d’activités, dans chaque état membre en fonction de ce qu’ils savent faire, de leur histoire et culture...
------ Revoir les règles du marché à l’intérieur de l’espace européen, pour éviter une concurrence sauvage entre les acteurs économiques majeurs au sein des états membres, tout en évitant la construction des monopoles ou des oligopoles.
Ici, alors que l’esprit de l’Europe, à l’origine, conçu comme un espace de concurrence entre les états membres, devrait progressivement être compris comme un espace de complémentarité et de solidarité entre les états, tout en restant ouvert aux autres économies du monde.
Pour finir, le problème de l’Euroland voir même de l’Europe des 27, n’est pas leur monnaie. Bien au contraire, la baisse de l’Euro, jusqu'à un certain niveau, permet à certains pays comme la France de desserrer les contraintes de son commerce extérieur grâce la dépréciation de l’Euro. Ainsi résoudre en partie le problème de la compétitivité de son économie liée à la qualité et aux prix des produits à l’exportation. Lesquels produits, avec cette dépréciation deviennent moins chers, tandis que ceux des produits importés se renchérissent. La conséquence est l’amélioration de la balance commerciale, et donc des entrées d’argent et pour les entreprises et pour l’Etat (taxes et impôts). Ceci est réellement vrai pour la France, mais pas forcement pour l'Allemagne où l'Euro faible n'arrange pas forcement ses affaires.
C'est d'ailleurs tout le problème entre ces pays têtes de pont de l'Europe qui hélas sur ce point n'ont pas d'objectifs compatibles.
Le problème de l’Europe c’est, aussi et encore l’endettement des pays qui limitent complètement leur marge de manœuvre et affaiblissement les états qui subissent les attaques des spéculateurs comme la Grèce.
Leur problème, c’est enfin leur hésitation à franchir des étapes décisives pour encore plus d’intégration : leur frilosité à céder leur souveraineté aux instances européennes, pour répondre aux défis imposés par des économies concurrentes grandissantes, venues d’Asie, de l’Inde, la Russie, et même de l’Amérique Latine, qui ont de plus en plus de visées hégémoniques dans le monde.
Anticiper cela, c’est se préparer contre le déclassement ou le déclin annoncé, de la vielle Europe.
C'est ce choix qui doit s'opérer sinon le déclin annoncé de l'Europe par beaucoups d'experts se réalisera.
En attendant que vous réagissiez à cet article nous nous souhaitons bonne visite et à très bientôt pour d'autres articles encore plus vrais.
MichelOkemba-Ongouya
Administrateur du Site.
Gérant du Cabinet Etika Consulting
Cabinet qui Booste et révèle vos Talents.
Elections régionales en France et ses enseignements. De la retrospective politique française depuis 2007 à la prospective pour 2012
Contrairement au 1er tour où la droite UMP et ses alliés ne voulaient pas reconnaître leur défaite au niveau national, prétextant d’une part le fort taux d’abstention et d’autre part un enjeu simplement régional, force est de constater qu’au 2ème tour, non seulement qu’ils reconnaissent leur défaite, mais aussi la gauche dans son ensemble a gagné et amplifié sa victoire du 1er tour avec un score de plus de 54%.
C’est presque historique ce rapport de force en faveur de la gauche depuis plus de 20 ans.
Avant de titrer des enseignements de ce tsunami politique, afin d’élaborer des scénarios en vue de l’élection présidentielle de 2012 pour les leaders politiques français, essayons un peu de faire une brève rétrospective de la situation politique française depuis 2007 : au moment de l’élection présidentielle.
Rétrospective de la France politique depuis 2007
Nicolas Sarkozy, notre président qui depuis, des années (20 ans) rêvait d’être président, va, bénéficiant des circonstances exceptionnellement favorables (condamnation d’Alain Jupé, discrédit de Dominique de Villepin (Affaire Cléarstream), la maladie de Chirac et son âge, faiblesse de la gauche), être élu président de la République française.
Toute une batterie de promesses est lancée.
Travailler plus, pour gagner plus,
Plein emploi à l’horizon 2012,
Lutter contre l’immigration irrégulière et la chasse aux sans papiers,
Donner du pouvoir d’achat aux français,
Aller chercher la croissance avec des dents;
Faire la rupture de la politique française en Afrique : en finir avec la Françafrique……
On pourra continuer ainsi d’énumérer toutes ces promesses.
La France de droite s’enthousiasme.
Plus d’un mois à peine élu, sans connaître déjà la défaite, quelques erreurs de communication et de stratégie, sont commises, notamment avec l’affaire de la TVA sociale, le bling bling, les yatchs, Le Fouket’s… empêchent la droite d’avoir une très large majorité à l’assemblée nationale, lors des élections législatives qui vont suivre l’élection de Mr le Président.
Certains ténors comme Alain Jupé sont d’ailleurs battus dans leur circonscription. Ce dernier est obligé de quitter le gouvernement Fillon I en abandonnant son super Ministère de l’écologie.
En 2008, lors des élections municipales, contrairement à ses attentes, la majorité présidentielle ne réalise pas les scores espérés, notamment sa capacité à gagner les trois grandes villes qui sont à gauche : Paris, Lyon et Lille. Dans cette dernière ville, alors que Martine Aubry est battue, pendant les législatives, elle réussit quand même à la garder.
Malgré quelques signes de mécontentements de la population, les critiques de l’opposition notamment sur le bouclier fiscal, les grèves dans les lycées, dans l’éducation nationale, les transports (sncf)… et surtout l’imminence de la crise financière qui va venir des USA, le pouvoir reste autiste. Planqué dans ses certitudes, notamment à refuser de voir venir la crise (la crise restera aux USA s’amusait à pronostiquer un leader de l’UMP en début 2008), il s’entête à enchaîner réforme sur réforme alors que chaque jour un peu plus les français s’enfoncent dans les abîmes.
Alors que les banques et les entreprises américaines sous le fait de la crise sont en train de tomber les unes après les autres, après septembre 2008, L’Europe sous la présidence française arrive à sauver son système financier et bancaire en garantissant aux banques centrales européennes et au système financier et bancaire dans son ensemble la caution des Etats.
Le président se croit imperturbable, malgré la situation sociale qui se dégrade chaque jour un peu plus pour les classes moyennes et les classes populaires : celles là même qui avaient fait la différence à l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007 contre Ségolène Royal.
Malgré, ce climat social lourd, il a encore la confiance d’une partie de la population.
Puisque l’opposition PS, affaiblie par le débauchage de certains de ses éléments assez ou moyennement compétents sous couverture de l’ouverture, et de ses divisions internes et fratricides (voir congrès de Reims), Monsieur le Président et sa majorité contre toute attente, gagnent les élections européennes de juin 2009 avec quand même un fort taux d’abstention.
Ce résultat inattendu lui donne l’illusion d’une adhésion encore massive, croient –ils (le président et sa majorité) du peuple à sa politique et à ses réformes. Lesquelles réformes ne sont pas justes, pas toujours justifiées, ni même en rapport avec ses engagements de compagne.
C’est l’exemple de la réforme de l’audiovisuel, où le la liberté de la presse via la télévision d’état est bafouée, la réforme des hôpitaux, les suppressions massives des postes dans l’éducation nationale.
De fait des services publics indispensables pour la cohésion sociale sont vraiment malmenés.
Alors que le divorce est déjà réel entre lui et une grande partie de l’opinion (depuis plus d’un an, il tourne à 38/42% des bonnes intentions dans plusieurs sondages qu’il fait commander depuis l’Elysée), y compris au sein de son électorat, surtout quand il poursuit sa politique d’ouverture, le Président commet l’irréparable avec l’affaire Jean Sarkozy. C’est la goutte d’eau de trop qui va déborder le vase et mettre le pays en émoi.
Voila un Président qui encore candidat, inventait les mérites de la méritocratie, de la récompense par le travail, pour son fils, oublie complètement ses valeurs qui faisaient le socle de son discours en voulant imposer à l’EPAD (établissement public d’aménagement de la défense) son fils, brillant soit-il. En Chine et au Japon, en Europe l’affaire fait la Une des grands journaux et quotidiens.
Au même moment, alors que la banlieue, les quartiers difficiles qui étaientt au centre de son discours de campagne dans le cadre de l’égalité des chances, sont abandonnés malgré la plan banlieue concocté avec le services de Fadéla Amara son Secrétaire d’Etat.
L’erreur est certes corrigée avec le renoncement à l’Epad de son fils, mais laisse des dégâts immenses dans l’opinion, alors que nous sommes au firmament du chaos social, dans le pays : des patrons séquestrés, des licenciements à la chaîne, des agriculteurs et des salariés de France Télécom qui se suicident en silence et en masse….
Pendant ce temps, les banques qui ont retrouvé leur santé financière commencent à nouveau à spéculer, en diminuant le crédit aux entreprises et aux ménages, malgré le plan de relance.
Naïvement, alors que la souffrance est réelle dans le pays, la crise économique et sociale est là, pour essayer de récupérer les voix du front national acquis en 2007, et qui ont déjà quitté l’UMP et son chef, Mr le Président, qui d’ailleurs aux yeux des français paraît plus un président partisan que rassembleur, avec la complicité de Mr Besson, vont lancer un pavé dans la marre.
C’est le fameux débat sur l’identité nationale, en espérant rééditer l’exploit de 2007 : tromper l’électorat du Front national en lui faisant des appels du pied avec ce discours nauséabond.
Les passions se déchaînent, les mises en gardes sont faites à l’intérieur de la majorité, pour arrêter le débat.
Juppé Alain qui pense déjà à une éventuelle candidature en 2012, s’oppose à cette machine qui divise le pays et abîme son image. En tous cas, pour le Président et la majorité, la fin justifie les moyens. Ne sont-ils pas arrivés ainsi en 2007 ?
Comme si la coupe n’était pas déjà vraiment pleine de bourdes à, répétition, le Président, déjà mal en point avec l’affaire Jean Sarko et le débat sur l’identité nationale, manque une occasion unique de redevenir le président que les français rêvent qu’il soit : un président rassembleur, mature, arbitre, juste et non revanchard ou primaire.
C’est la relaxe de Dominique de Villepin dans l’affaire Cléarstream.
Avec l’appel introduit par le parquet, le Président une nouvelle fois met à dos, une partie de ses propres amis politiques, alors que ces derniers pro chiraquien Mr Barouin et Villipiniste de la première heure comme Mr Bariton, croient enfin que l’heure de l’apaisement et de la réconciliation avec Dominique l’ancien vrai faux ami est arrivée.
Décidément on chasse le naturel, il revient au galop.
Ce Mr, a-t-il les étoffes pour incarner le rôle d’un président de la république française ?
Comment voulez vous qu’après temps d’erreurs monumentales, de la part d’un Homme politique que l’on disait si brillant, qu’il puisse, à l’occasion d’un échec à l’élection à mi mandat recouvrer la confiance de ses concitoyens ?
La crise financière venue des USA, explique-t-elle tout ce gâchis, alors que le président avait été confortablement élu (53% contre 47%) ?
Comment a-t-il fait pour ne pas voir arriver ce tsunami politique ?
Dans sa bulle élyséenne est-il devenu si loin des français, malgré ses descentes sur le terrain ?
Peut-il à nouveau rebondir après un tel désaveu, malgré, les discours de ses supporters qui disent qu’il ne s’agit que d’une élection régionale et que tous les gouvernements et présidents dans son cas ont connu cette situation ?
Comparaison n’est pas raison.
A-t-il à nouveau les moyens politiques et économiques pour rebondir alors que le pays endetté jusqu’au cou, doit s’il veut retrouver ses marges de manœuvre, commencer sérieusement à se désendetter, en menant une politique d’austérité économique ?
Dans le cas où Le Président Sarkozy ne rebondissait pas quel est l’homme de la situation à droite : Copé, Bertrand, Fillon, Villepin ou Juppé ?
Et la gauche victorieuse, comment fera-t-elle pour faire de sa victoire un puissant levier pour une victoire en 2012 ?
A-t-elle finit avec les vieux démons : ses divisions qui l’ont discrédit ?
Et le Ps, saura-t-il organiser ses primaires justes et admises par tous et toutes, en vue de l’élection présidentielle sans trop laisser de dégâts après, comme en 2007 ?
Les écologistes sous la bannière d’Europe écologie seront ils capables de se muer en grand parti de gouvernement et de muter politiquement pour rester cette troisième force politique qu’ils espèrent maintenant occuper dans la durée et, à terme dépasser le PS ?
Le Front national revenu sur le devant la scène avec ses 17% dans les 12 régions qu’il a pu se maintenir au 2è tour des régionales, est-il à craindre pour un 22 avril 2012 à l’envers, si jamais, la droite déboussolée par la présidence Sarko et incapable de résoudre les problèmes des français se divise à l’élection de 2012 ?
Enfin François Bayrou, malgré les défections de ses partisans à chaque élection, la dernière en date est celle de Corinne Lepage députée européenne sous l’étiquette Modem, pourra t-il garder encore des ressources politique (Modem), psychologique (motivation) et financières suffisantes pour aller encore à l’assaut de l’Elysée en 2012 ?
Autant de questions qui vont nourrir l’actualité politique entre les élections régionales et les présidentielles de 2012.
Pour y répondre nous allons faire un peu de prospective politique en imaginant un certain nombre de scénarios.
II : Prospective pour la France politique jusqu’à 2012.
La Prospective politique à droite jusqu’en 2012
L’ambiance générale de la politique en France jusqu’en 2012, dépendra de la réponse de Nicolas Sarkozy et du gouvernement après leur déroute électorale aux régionales.
--- Nicolas Sarkozy, maintient le cap des réformes et procède à un remaniement technique de son gouvernement.
Dans cette hypothèse, avec la crise économique qui s’aggrave, il prend le risque de devenir encore plus impopulaire et donc moins soutenu y compris dans son camp. Ici son autorité est mise à mal, des prétendants comme Dominique de Villepin, Juppé et Fillon s’organisent de manière plus ou moins ouvertement. C’est la course à la succession de Nicolas Sarkozy qui est lancée.
En 2011, la droite perd les élections cantonales et la majorité au Sénat. C’est un vrai séisme politique après les régionales. Des candidatures de certaines personnalités, qui étaient encore officieuses, sont officialisées, notamment celle de Dominique de Villepin qui, est blanchi en appel dans l’affaire cléarstream. Mais Fillon ne tardera pas à lancer la sienne quand Nicolas, au dernier trimestre 2011, déclare qu’il ne se représentera pas à l’élection présidentielle de 2012, malgré les pressions de ses plus proches collaborateurs (Hortefeux, Xavier Bertrand, Claude Guéant, Darcos, Luc Chatel…)
--- Nicolas Zarkozy décide de tenir compte des résultats des législatives, en fléchissant sa politique en y injectant une dose sociale avec :
une réforme concertée des régimes des retraites avec les partenaires sociaux sans passer par la loi au parlement ;
une suspension des suppressions massives des emplois dans la fonction publique d’Etat ;
une aide en terme de redistributions financières aux chômeurs en fin de droits ;
une politique de hausse modérée des impôts expliquée au pays et admise par l’opposition pour financer cet effort de solidarité exceptionnelle en faveur des plus démunis pendant cette phase critique que traverse le pays ;
Une réforme concertée et expliquée des collectivités locales avec la fusion des régions et des départements.
En fin d’année 2011, avec les premiers efforts de cet aspect social de sa politique, la croissance est au rendez vous sans forcement aller vers les 3% pour pouvoir créer massivement de l’emploi.
Il reprend la main et annonce à la rentrée de septembre 2011 qu’il est candidat à sa propre succession, alors qu’à gauche les choses ne se passent pas bien.
Les premières décision annoncées après la débacle des régionales convergent plus tôt vers la deuxième hypothèse avec le changement de Darcos ancien Ministre du travail remplacé par Eric Woerth lui ancien Ministre du Budget, lequel est remplacé à son poste Par Monsieur Baroi, vrai produit de la Chiraquie.
Prospective politique à gauche jusqu’en 2102
Que doit d’abord faire la gauche de son succès aux régionales pour en faire un tremplin pour 2012 ?
Les choses ne sont pas si simples que l’on veut bien croire et pour la gauche dans son ensemble et pour le parti socialiste.
D’abord la gauche, pour ne pas perdre à nouveau en 2012, doit être consciente que pour gagner l’élection qui se profile à l’horizon, l’Union est plus que nécessaire.
L’union pour quoi faire ensemble en 2012 ?
D’abord pour le PS.
Ici, redevenu le premier parti de France et surtout le centre autour duquel doit se graviter toute l’union de la Gauche, le PS, doit s’atteler à élaborer une plateforme programmatique en phase avec les aspirations du peuple de gauche en mettant au cœur de cette plate forme les priorités comme :
l’emploi des jeunes et des seniors ;
l’égalité et la juste répartition des richesses ;
la défense des services publics ;
Dans la recherche et les universités, accorder des crédits importants à la recherche pour des politiques industrielles alternatives avec l’économie verte, pour aller vers un nouveau model économique, social et environnemental. Ici, un véritable pacte doit être signé avec Europe Ecologie
Concevoir des politiques publiques européennes avec le programme des grands travaux européens ;
Planifier sur toute une législature, une politique volontariste sur les quartiers et les banlieues en promettant d’y investir massivement dans l’éducation et les services publics pour lutter contre la délinquance, la misère et la ségrégation sociale, ethnique, culturelle et économique
Prévoir une politique audacieuse avec les pays en développement d’Afrique pourvoyeur de travailleurs sans papiers, pour lutter contre la corruption et le mal développement
Programmer une politique juste contre l’immigration clandestine…
Après l’élaboration de cette plateforme programmatique, la suite des évènements dépendra de l’attitude des responsables politiques du PS à mettre leurs ambitions personnelles au placard pour jouer collectif.
Ici, les choses ne sont pas acquises.
Ségolène Royal, l’ex candidate aux élections présidentielles de 2007, auréolée de sa nouvelle démonstration de force dans le Poitou aux régionales (plus de 60% de voix), et assoiffée de revanche, tant vis-à-vis de Sarkozy, dans l’hypothèse où ce dernier se représente en 2012, que vis-à-vis de Martine Aubry dont l’élection douteuse à la tête d PS est vécue à tort ou à raison, par Ségolène comme sa victoire volée, est décidée à nouveau à partir à l’assaut de l’Elysée.
Ici, aux moins deux hypothèses sont tout à fait envisageables.
----Les règles des primaires pour désigner la candidate ou le candidat PS à l’élection de 2012, sont assez claires, transparentes, pour tous les candidats, Ségolène décide de jouer le jeu des primaires.
----Les règles des primaires aux yeux de Ségolène Royal ne sont pas suffisamment claires et transparentes, ou prétextant qu’elles ne le sont pas, pour éviter de se faire piéger comme elle l’ é été pour l’élection au poste de premier secrétaire du PS, elle décide de déclarer sa candidature en dehors du PS et transforme son association désire d’avenir en un parti politique.
En procédant ainsi, elle espère récupérer les voix des déçus de Mr Bayrou qui continuera sa descente aux enfers à moins d’un dernier baroud d’honneur dont ce Mr a souvent seul le secret.
Elle peut aussi compter sur les voix des classes populaires des quartiers auprès desquelles elle reste populaire. Quartiers qui l’ont votée massivement en 2007. Donc un espace politique assez large : du centre gauche au moins, jusqu’à l’extrême gauche.
C’est le scénario le plus suicidaire de la gauche, car, malgré son isolement Madame Royal, garde encore de l’influence auprès de la base qui l’a soutenu et aux présidentielles de 2007 et au congrès de Reims de 2009.
C’est donc à Marine Aubry et à l’équipe PS de respecter cette personnalité et inventer les règles du jeu des primaires qui ne soient pas contestables par tous et par toutes au sein du Ps, de ses militants, voir de toute la gauche, pour éviter à ce scénario de se réaliser.
Une fois l’équation Royal circonscrite ou en phase de l’être se pose ensuite celle du Parti socialiste avec Europe écologie.
Là encore les choses ne sont pas simples car au sein même de ce mouvement aux moins deux philosophie s’affrontent.
Celle qui, menée par Dany Cohn Bédit souhaite la structuration du parti des verts autour d’Europe écologie, avec une alliance dès le premier tour des présidentielles avec le PS pour qu’en contrepartie exiger des circonscriptions gagnables (une cinquantaine environ) au PS et ainsi rentrer à l’assemblée nationale avec un groupe parlementaire, source d’argent et de notoriété.
Une deuxième thèse soutenue par les anciens verts qui prônent un programme de gouvernement, mais une alliance seulement au 2ème tour de la présidentielle de 2012.
Du triomphe de l’une ou l’autre philosophie, découlera la stratégie du PS et pour les primaires de 2012 ouvertes ou nom à toute la gauche, le plus tôt ou non, et pour l’accord de gouvernement après le succès souhaité en 2012.
Dans l’hypothèse où les anciens verts sous la bannière désormais d’Europe écologie décident de se priver d’un candidat à l’élection présidentielle au 1er tour, il y a un risque de candidature pirate se présentant sous une forme ou sous une autre, montée par la droite.
Cette dernière espère au deuxième tour récupèrer quelques voix des écolos puisque ces derniers ne se seraient pas présents au 1er
Ainsi elle pourra assécher les réserves de voix écolo qui se seraient portées au candidat PS au second tour, pour éventuellement fusionner avec la liste officielle de l’UMP au second tour au cas où il ne serait pas éliminé.
On voit bien que les jeux sont loin d’être faits à gauche comme à droite. Et celui des deux camps qui dégaine en premier n’est pas forcement celui qui gagnera la bataille finale. Toutes ces hésitations et à droite où Monsieur le président sortant se prononcera le plus tard possible sur sa candidature éventuelle et à gauche où le calendrier des primaires n’est pas encore clairement indiqué montrent à quel point, de fait, les deux camps se surveillent.
La chance de chaque camp de gager cette élection majeure dépend en grande partie de la qualité du candidat en face et de sa capacité à entraîner dans son camp. Ici, Sarkozy à droite, Ségolène à gauche, paraissent avoir un léger avantage respectif sur les adversaires potentiels dans chacun de leur camp, même si à gauche Martine Aubry après des débuts calamiteuses pour asseoir son autorité au sein du Ps est en train de devenir une leader.
gauche Martine Aubry après des debut calamieux à a tête du Ps est en train d'épouser les habits d'une vraie leader.
Qu’en est du front National pour terminer cette prospective ?
Il y a deux ans personne n’envisageait l’hypothèse d’un tel retour en faveur du front national, surtout pas à l’UMP où le président avait fait son bassin pour aller y piocher des voix afin de combler le déficit des alliés crédibles qui manquaient à sa droite, puisqu’à droite le nouveau centre et les petits partis satellites chasse pêche, MPF de De Villiers… ont été tous plus ou moins aspirés par l’UMP.
Aujourd’hui le FN est de retour. Qu’en sera-t-il d’ici 2012 ?
La situation politique du FN d’ici 2012, dépend de la capacité de la droite au pouvoir, maintenant à répondre aux vraies préoccupations des classes populaires qui prennent la crise en pleine figure, de la gauche après sa victoire à présenter un vrai projet alternatif au pays, avec des politiques orientées vraiment à gauche.
Si aucune de ces hypothèse n’est remplie, le FN sous la direction de Marine Le Pen, plus habile et stratège que son père, pourra causer la surprise en 2012.
Ici, le pays continuerait à connaître des difficultés sociales incomparables avec la situation ces 30 dernières années, les français s’appauvrissent, les tensions sociales sont à leur firmament, la droite et la gauche se présentent hyper divisées à l’élection présidentielle, et c’est le 22 avril à l’envers.
Ici, le candidat de la droite qui n’est pas Sarkozy est éliminé au premier tour de l’élection présidentielle, comme le sera probablement Mr Bayrou qui à nouveau est candidat en 2012.
Le candidat de la gauche qui aujourd’hui n’est pas forcement Martine Aubry, Ségolène, voir même Dominique Strauss Khan est élu avec les voix de la droite au second tour.
Et là commence une législature des plus difficiles que n’est jamais connue le pays, parce qu’il faut tout réparer, alléger les déficits, apaiser les tensions sociales, adopter un plan d’urgence pour l’emploi et les services publics……
Conclusion
La victoire de la gauche aux régionales, loin d’être une extraordinaire opportunité pour redonner espoir au peuple français est le début d’un véritable chemin de croix et pour elle et pour le pays. Car la crise économique mondiale, la mondialisation, la dette publique, le chômage de masse sont autant des défis qui attendent la nouvelle équipe qui prendra les reines du pays en 2012
Il faudra pour arriver à la paix sociale et civile dans ce pays, inventer une nouvelle gouvernance où le peuple à tous les échelons du pouvoir sera acteur décisif des décisions qui seront prises pour lui.
En tous cas que du travail pour les années qui viennent, que de sacrifice, pour la France, ses politiques et son peuple.
Encore que d’ici 2012, les choses peuvent radicalement changer et que toutes ces hypothèses ne soient pas réalisées.
Bonne lecture et bonne visite
Michel Okemba-Ongouya
Administrateur du site
Analyste politique
Manager Consultant du cabinet Etika Consulting
Lettre Ouverte à Barack Obama de Haïti à l'ONU
L'ONU, OBAMA et HAÏTI
Dossier publié le 05/02/2010
Lettre ouverte à Mr le président OBama : De Haïti à l’ONU.
C’est suite au drame que vient de vivre la communauté humaine à travers le tremblement de terre à Haïti du 12 janvier 2010 que nous posons une nouvelle fois la problématique de l’urgence et de l’absolue nécessité de réformer le système des Nations Unies.
Avec ce tremblement de terre, c’est une goutte d’eau de plus qui vient remplir cet océan des problèmes du monde déjà archi plein.
Nous parlons de nouvelle fois, car, ce n’est pas la première fois que vous demandons une refonte complète du système des Nations Unies.
Mais avant de vous présenter les raisons de l’urgente réforme à faire à l’ONU, de l’appel que nous faisons à Mr le Président Obama et des conséquences à tirer du tremblement de terre à Haïti, nous voulons partager avec vous une amère expérience que nous avons eue à vivre via cette institution.
C’est une histoire qui se passe au milieu des années 1990.
Nous sommes étudiant à l’Institut d’études Politiques de Bordeaux, plus précisément au Centre d’Etudes d’Afrique Noire (CEAN) où nous préparons notre doctorat en économie.
Nous sommes très bien encadré par les ténors de cette grande Université que fut Bordeaux 1 qui aujourd’hui est devenue Bordeaux IV.
On peut citer pèle mêle, Mr Jean Dubois de Gaudusson : Professeur des sciences administratives, Feu Mr Jean François Médard : Professeur des Sciences Politiques, Mr Gaudron : Professeur des relations Internationales et ex conseiller de Mr Senghor Sédar, alors président de la république du Sénégal, et Mr Marc Penouil, notre Directeur de thèse et professeur d’économie.
Nous sommes au firmament de notre quête vers le savoir. Nous avons une soif immodérée du savoir. Nous voulions tous savoir…
. Nous venons de sortir de la guerre froide entre les deux blocs avec la chute du mur de Berlin en 1989. Le monde rêve du meilleur, d’un monde plus pacifique, plus généreux et plus fraternel…
En 1994, ce sont, pourtant des images atroces que nous voyons à la télévision et qui viennent du Rwanda. Inutile de rentrer dans les détails de cette boucherie humaine. Le monde assiste impuissant au plus grand génocide qu’il ait connu après celui des juifs lors de la seconde guerre mondiale.
Deux ans plus tôt déjà nous avons connu la guerre des balcons avec Zébreniza en ex Yougoslavie, où les serbes y massacrent plus de 25 000 musulmans.
C’est dans ce contexte chaotique pour l’Afrique et le monde, que nous entreprenons l’écriture d’un livre qui a pour titre Letttre ouverte à l'ONU.
Ce livre volontairement provocateur avec un style pamphlétaire est écrit pour dénoncer le monde, ses dirigeants et plus particulièrement l’ONU : le machin, pour reprendre le mot utilisé par le Général de Gaulle : ce grand Homme d’Etat français.
Ici, un véritable acte d’accusation est porté à son encontre, aux membres de son conseil de sécurité, mieux encore à ceux qui ont le droit de veto : Les USA, la Russie, la Grande Bretagne, la France et le Chine.
Nous remettons en cause beaucoup de ses principes, son fonctionnement, et même le statut de certains états, puisque nous anticipions déjà par nos lectures et nos recherches la mondialisation des économies et des vies.
Nous envoyons un exemplaire du manuscrit à une grande maison d’édition sur la place de paris. Nous ne nommerons pas cette grande maison d’éditions pour ne pas lui faire de la publicité dans un sens comme dans l’autre.
Une semaine, passe, deux semaines, trois, et puis au bout de la quatrième semaine, nous appelons la maison d’édition, pour lui demander de nous donner la réponse quant à notre projet de publication de notre livre chez elle.
Après quelques hésitations, nous passons les détails, une personne qui avait lu le manuscrit nous dit qu’elle ne le retrouve plus. Nous sommes un peu surpris et lui demandons de s’adresser à d’autres personnes qu’elle.
Elle accepte et nous demande de rappeler. Quand nous le faisons, environ 48 heures après, elle confirme ses dires et là nous sommes furieux. Furieux d’autant plus que la personne gentiment nous avoue, qu’hélas, malheureusement nous sommes quelque fois victime de vol de certaines œuvres de nos clients.
Puisque nous sommes dans les confidences, il (puisque c’est une homme) va nous avouer que malheureusement il y a dans certaines maisons des RG (les renseignements généraux) et qu’à ce titre s’ils voient que l’œuvre qui est soumise à la lecture, en vu de la publication, par un auteur, présente une menace quelconque, ils peuvent s’en saisir et la faire disparaître. Ce n’est pas de la censure, mais carrément du vol.
Là nous hurlons de colère. Quelques semaines après quand nous avons le responsable de cette maison au téléphone et quand il nous confirme, non point l’existence des RG, mais la perte de notre manuscrit, nous sommes vraiment furieux.
Pour essayer de nous calmer, il nous propose de lui envoyer un autre manuscrit.
A l’époque nous ne maîtrisons pas l’outil informatique comme maintenant. Il n' avait pas d'Internet, en tous cas, dasn sa forme actuelle. Il n’y avait pas de clef USB, juste des vielles disquettes pour stocker les documents. Certes nous avions le texte au fond de notre disque dur de notre vieux pc. Le tout premier que nous avions. Il avait une mémoire vive de 4MO. C’était un 486, avec le processeur qui faisait moins de 400 MGH de puissance. Quel progrès depuis ! Aujourd’hui nous sommes à l’air des disques de masses… bref.
Nous refusons donc d’envoyer un deuxième manuscrit. Nous faisons une sommation, pour que sous huitaine, le manuscrit soit retrouvé afin de nous être restitué. Il n’était plus question pour nous de faire publier ce travail par cette maison d’édition.
Malgré notre sommation, aucune réaction positive de la part de cette maison et malgré nos menaces du procès pour vol.
Aujourd’hui, même si l’affaire est un peu oubliée, elle nous reste au travers de la george.
A l’époque, étudiant, nous n’avions pas assez de moyens pour affronter un mastodon de l’édition à Paris, dans un procès. Nous laissâmes tomber cette histoire. Point question du procès. Puisque nous eûmes des menaces.
Ce qui précède c’est pour vous illustrer que l’ONU et son système sont des rentes de situation pour ceux qui sont à sa tête. Quand on y touche ou l’on demande des réformes on peut subir des conséquences imprévisibles. Aujourd’hui nous le recommençons mais avec des méthodes plus prudentes, plus responsables pour éviter à nouveau les RG. A vrai dire, nous les RG, on s’en tape un peu aujourd’hui, tellement que la cause que nous défendons est juste. C'est strictement que du bon sens, la raison quoi !
Oui, ce Mammouth, cette bureaucratie onusienne, doit être nettoyée, réformée, pour le plus grand bonheur de l’Humanité pour qu’à l’avenir cessent les drames comme Haïti, où elle a perdu ses serviteurs, pour que l'on lutte vriament contre le réchauffement climatique, le déséquilibre Nord/sud de ses institutions, la faim dans le monde et les effets néfastes les catastrophes naturelles….
Ce sont autant d’urgences qui doivent l’obliger à se réformer avant que le monde ne finisse aux mains des terroristes (cf. le livre de Jacques Attali : une brève histoire de l’avenir, où l’auteur parle avec vision de toutes ces menaces (l’hyper empire,, l’hyper conflit..)).
Par ce que les états individuellement, hyper endettés, n’auront plus les moyens de lutter contre ces menaces. La prise en main de la bombe nucléaire, par les terroristes finira par anéantir le monde à moins que cela soit l’oeuvre des cataclysmes parce que les hommes et surtout leurs leaders ne les auraient point anticipés
Voici quelques pistes absolument importantes à prendre pour sauver cette maison commune et derrière toute l’humanité et les générations futures.
1 : Première piste urgente : Donner de la légitimité et la crédibilité à l’ONU.
Elargir le Conseil permanent de sécurité pour le faire passer de 5 à 10 membres, afin de tenir compte de la géopolitique du monde d’aujourd’hui et de la puissance économique des pays émergents.
Tous les 10 ans ou 20 ans mettre à jour ce conseil pour tenir compte des évolutions géopolitiques et économiques du monde qui est sans cesse en évolution. Les puissances, militaires, économiques… de 1945, ne sont plus celles de 2010.
Parmi les nouveaux, au moins un pays africain, un pays du sous continent sud américain (Brésil), un pays de l’extrême orient (Inde ou Pakistan). Ces deux là doivent s’entendre, pour finir, l’Allemagne et le Japon doivent aussi en faire partie. Ces deux là ont assez payé pour leur défaite de la guerre 1945.
Nous savons que c’est une proposition qui est sur la table depuis le Secrétariat de Boutrous Boutrous Ghali, remise sur la table sans succès par Kofi Annan Et que Ban Ki-Moun doit en faire un objectif prioritaire avec le drame haïtien en comptant sur le soutien des USA.
2 : Réforme du système des votes au Conseil permanent de sécurité.
Ainsi du vote à l’unanimité on passera au vote à la majorité pour éviter que par le droit de veto, l’on bloque la prise de grandes décisions dans le monde pour des grandes causes comme le réchauffement climatique afin d’éviter les échecs comme celui de Copenhague.
3 : Délégation et partage d’un certain nombre de prérogatives relevant de la compétence des Etats
Sur des domaines précis partager et déléguer à l’ONU ces prérogatives, pour que ses résolutions aient une portée juridique beaucoup plus contraignante qu’elles ne le sont aujourd’hui.
Par exemple, sur les opérations de secours humanitaires, l’ONU devrait avoir une compétence exclusive. Tout état ou ONG qui interviendrait dans une catastrophe le fera sous son égide, pour éviter la course entre les Nations puissantes, pour que sous le prétexte de sauver les vies, elles viennent imposer leur hégémonie au monde et aux victimes malgré les bonnes intentions affichées.
C’est le cas des USA sur le drame haïtien où l’on a frisé l’incident diplomatique entre les USA et la France.
4 : Création d’une force militaire autonome des Nations Unies.
Elle sera dotée d’une force de dissuasion, pas forcement nucléaire. Elle doit être fournie par les 10 membres du Conseil de sécurité. C’est une contrepartie de leur siège au Conseil de sécurité. Des pays bénévoles peuvent fournir aussi à l’ONU des hommes de leur armé armée si le besoin se fait dentir.Des militaires choisis par leur gouvernement au service des Nations Unies.
Progressivement, au fur et à mesure que se réalisera la paix complète dans le monde, elle s’orientera vers une force civile internationale de maintien de la paix.
5 : Refonte complète de ses institutions spécialisées.
S’agissant d’abord du FMI et de la Banque mondiale, en faire des vrais outils pour le développement économiques des pays pauvres et non l’asservissement de ceux-ci avec ces dettes de la honte qui pèsent sur eux à cause du commerce inégalitaire entre le Nord et le Sud.
Mettre en place sous l’égide de l’ONU des vraies politiques de conditionnalités économiques avec les pays qui bénéficient de leur soutien financier, pour éviter que les prêts servent à alimenter la corruption et les gaspillages.
On pourra ici, profiter de la crise actuelle et du dumping monétaire entre les Nations, pour créer une monnaie internationale des règlements.
Ici, comme l’exemple de l’Euros (Union européenne) est très concluant pour ses membres, fixer des critères de convergences pour que les pays y adhèrent progressivement à mesure que croisse leur économique ou qu’ils remplissent les conditions d’adhésion à cette nouvelle zone monétaire internationale en construction.
Pour les plus vulnérables (critères à préciser) la solidarité internationale s’impose pour leur faire venir progressivement dans cette zone.
Réformer l’OMC (organisation mondiale du commerce) ou tout au moins faire de sorte que les aides agricoles dans le Nord ne ruinent pas les efforts des agriculteurs du sud. C’est leur survie qui est en jeu.
Donner de véritables prérogatives à l’organisation internationale du Travail via le BIT (Bureau International du Travail), pour qu’elle édicte des normes internationales sociales et du travail contraignantes et opposable à tous les membres de l’ONU.
Ici, une véritable juridiction internationale du travail doit être mise en place pour qu’elle rende des arrêts ou des jugements contre les états irrespectueux du droit
internatio
al du travail.
Pour permettre à cette législation de se mettre en place, pour les pays moins avancés, on peut leur accorder un délais afin qu’ils mettent aux normes leur législation avec un certain nombre de critères de convergences sociales et environnementales édictées par le BIT.
Ici le but est de réduire l’appel au travail des enfants, les ravages de l’environnement et la condition des femmes dans ces pays.
Et enfin et c’est le premier enseignement majeur que nous pouvons tirer du tremblement de terre en Haïti.
Pour éviter ce genre de drame ou tout au moins leurs conséquences matérielles et humaines chaotiques, un véritable observatoire scientifique de la planète doit être crée sous le contrôle de l’ONU via son agence de l’environnement qu’appelle de tous ses vœux Mr le Président Sarkozy.
Cet observatoire constitué de grands savants, de grands scientifiques, repartis selon leurs domaines de compétences et non selon leur pays d’origine, doit s’atteler à réfléchir sur les grandes questions scientifiques et éthiques du monde.
Il existe certes des grands laboratoires dans quelques grands pays du monde. Mais par le principe même de l’économie de marché et de la recherche sans fin du profit, celles-ci ne travaillent pas spécialement pour le bonheur de tous. C’est normal diront certains, puisque ce sont des labo privés.
Le problème c’est que les recherches, ou leurs découvertes ne servent pas suffisamment au plus grand nombre ou plus exactement aux Nations ou aux peuples qui ont en le plus besoin.
On a vu sur le SIDA en Afrique où il a fallu que les ONG se liguent contre ces labos pour mettre sur pied les médicaments génériques et accessibles aux populations victimes de ce fléau en afrique du sud. Le droit à une bonne santé et à la nourriture sont des droits supranationaux, presque naturels, imprescriptibles et inaliénables (cf. Charte des Nations Unies).
Avec cet observatoire, le monde scientifique sous l’égide de l’ONU réformée va mettre son savoir faire scientifique à la disposition des Hommes et des femmes du monde entier, tout aux moins à ceux qui ont le plus besoin.
Dans le cas des failles sismiques par exemple, une cartographie détaillée de ces dernières dans le monde entier peut permettre aux pays concernés, avec la solidarité préventive de la communauté internationale (cf. le paragraphe suivant), de faire des constructions anti-sismiques, ainsi de prévenir avec plus de précision dans le temps, l'arrivée des tsunamis, des tremblements de terre et ainsi limiter les conséquences dévastatrices de ces catastrophes naturelles...
Certes l'homme ne pourra jamais totalement dompter et commander la nature, mais il peut réduire les effets de sa colère sur les hommes et leurs biens.
Nous savons que l’institut de sismologie basé à Hawaï joue pour les tsunamis, déjà un peu ce rôle.
Mais les avancées de la recherche dans ce domaine, peuvent encore permettre à la communauté scientifique mondiale, de faire mieux sous l’égide des Nations Unies, en établissant des procédures d’alertes, de leur actualisation, plus appropriées, en fonction des sites, du caractère imminent ou non du danger sur les différentes failles du globe....
Il y a tant de choses à changer.
La solidarité internationale par la preuve
C’est le deuxième enseignement que nous pouvons tirer du drame haïtien, pour commencer à concrétiser le rêve de solidarité internationale qui sommeille en chacun de nous.
Pour le soumettre à votre sagacité, une fois n’est pas coutume, nous allons vous décrire une expérience assez originale imaginée dans un pays d’Afrique centrale. Cela se passe ne République du Congo.
Pour favoriser l’urbanisation accélérée d’un certain nombre de centres urbains du pays, les autorités de ce beau pays d’Afrique centrale, ont imaginé une technique, une stratégie, (ce qu’elles appellent la municipalisation accélérée des villes) qui permet à chaque chef lieu de région ou de département de recevoir les honneurs d’organiser les festivités de la célébration de la fête nationale (fête de l’indépendance). Pour le Congo Brazzaville c’est le 15 août de chaque année.
En contrepartie, l’état aidé, sans doute de quelques partenaires, réalise pour une année entière des grands travaux de voirie, de routes, de ponts d’aérodromes….au profit de cette ville hôtesse : celle qui accueille la fête nationale.
En une dizaine d’années d’existence de ces tontines, à la différence des tontines familiales ou associatives, au profit des villes congolaises, les autorités ont réussit vaille que vaille à changer l’image d’un certain nombre de centre urbain du Congo.
A ceux qui ne connaissent pas le fonctionnement des tontines, un petit rappel s’impose. C’est une donnée ancestrale et culturelle très ancrée dans les pays d’Afrique Noire en général.
Pour avoir l’opportunité de bâtir un projet (construction d’une maison, achat d’un fonds de commerce, envoi des enfants à l’école…), les femmes africaines (Cameroun, Congo, Gabon, Mali…), se regroupent en association plus ou moins pérennes.
Chaque mois des sommes allant, de quelques centaines de Francs cfa à quelques milliers de francs, sont récoltés par les membres de ces coopératives de ces tontines et versées à un membre. C’est son tour. C’est une espèce de cercle vertueuse qui tourne sans cesse. Celui qui part à l’obligation de trouver un remplaçant, pour ne pas fausser le bon fonctionnement de la tontine.
L’exemple le plus aboutit de cette municipalisation accélérée au Congo est celui de la ville d’Owando qui ravagée par la guerre civile de 1997 devenu un gros village a subit une transformation telle qu’elle est de fait devenue l’une des villes les plus propres du Congo, mieux encore que sa grande sœur de Capitale : Brazzaville où les difficultés liées à la crise économiques et à des grands chantiers n’a pas eu la même réussite.
Pourtant elle a eu le privilège de bénéficier de ce programme sur deux ans.
Prions que cette ville sera embellie à la hauteur de son prestige historique, lors de la commémoration du 50ème anniversaire de l’indépendance du Congo le 15 août 2010.
C’est là que le Général de gaulle a prononcé son premier discours de la France libre.
C’est un clin d’œil en passage à cette France qui à cette époque déjà comptait en son sein des noirs, des arabes, des asiatiques…. Bonjour l’identité nationale 2010. Bref…
En citant cet exemple qui a lieu sous les tropiques, l’ONU réformée, avec ses conseillers peut imaginer un système d’aide internationale identique à ces tontines congolaises.
Ici, au lieu que le FMI et la Banque mondiale gaspillent sans trop de suivi l’argent des contribuables du monde entier, avec ces programmes d’ajustement structurel (cf. Notre mémoire de DEA sua la question que vous pouvez trouver sur Internet : le PAS congolais), on peut créer un fond mondial de la solidarité destiné par exemple aux 30 pays les plus pauvres de la planète.
Ce fonds alimenté par les aides publiques et privées (fondations, ONG qui luttent contre la pauvreté dans le monde) et cogéré par ses contributeurs élira chaque année, sur des critères précis qui restent à définir, deux ou trois nations, par exemple, dans le monde, qui, en seront les bénéficiaires.
L’aide qui sera allouée à ces deux ou trois élus chaque année aura pour finalité de financer les dépenses d’investissement : des gros travaux liés aux ponts, aux routes, aux aéroports, aux universités, aux hôpitaux…
Ainsi les maigres revenus de ces pays seront affectés pour l’année de leur élection au bénéfice de ce fond à leur budget de fonctionnement.
Les dirigeants de ces pays, bien que laissant une partie de leurs prérogatives liées à la souveraineté nationale pour laquelle ils tiennent tant, n’auront pas l’impression d’être inutile à leur pays, qui sera momentanément sous les feux de la solidarité internationale.
Cela donnera des marchés, des emplois, de l’avenir, de l’espoir, limiterait les drames liés à l’immigration, à la corruption, la confiscation des maigres ressources par les élites, créera une classe moyenne à terme et donc l’avènement d’une démocratie de l’intérieur et in fine la paix dans le monde : mission essentielle de l’ONU (cf. sa charte).
En faisait des estimations, nous pensons que si le programme de ce fond international de solidarité avec les 30 pays les plus pauves est mis en oeuvre en 2015 par exemple, lors de la célébration des 70 ans de l'existence de l'ONU, nous pourrons au plus tard en 2030 jeter les bases solides de l'éradication de la pauvre dans le monde, dans l'hypothèse où l'on finance pour les grands travaux précités, 2 pays par année.
Dans l'hyposthèse on l'on finance 3 pays par an, l'éradication interviendrait en 2025, bien avant l'arrivée de l'hyper empire et de l'hyper conflit programmés pour commencer en 2050.
Nous pensons que le monde est à la croisée des chemins.
Quelques scénarios pour l’avenir.
1ère hypothèse
Les grands de monde avec Mr le président des USA en tête, lui qui prône un monde multipolaire, c’est le bon sens et la raison, prennent à bras le corps, profitant des alertes que nous avons (crise économique, réchauffement climatiques, terroristes, famine, endettement des états….), ces défis et la mesure des conséquences tragiques et irrévocables de leur irrésolution, en commençant par donner à l’ONU une véritable légitimité, un véritable pouvoir sur les états et de véritables moyens, alors on peut entamer le revirement positif du monde vers le progrès, la vie, l’espérance et la durée.
2ème hypothèse
Les grands de ce monde ne prennent aucun risque pour le bien de toute la planète, en faisant semblant d’ignorer les conséquences dramatiques de leur inaction sur la planète, tout devient possible.
Dans ce cas de figure il y a des sous hypothèses qui préfigurent qu’adviendra du monde.
Le Monde ne profite pas de l’immense espoir suscité par l’élection d’Obama, pour construire un monde multipolaire avec des grandes puissances régionales, l’ONU chapotant tous.
Dans ce scénario, les Etats hyper endettés, seront incapables de construire des offres politiques, économiques et sociales tenables pour leur population.
Commencera à naître une espèce d’anarchie.
Les forces publiques (armées et polices) discréditées par manque de moyens ne pourront plus assurer la protection de tous. Se créeront des armées privées secrètes ou publiques des bandes armées. Ici, des terroristes dans certains états affaiblis pourront mettre la main sur les armes de destructions massives (armes bactériologiques, nucléaires, nanotechnologiques…). C’est le début de l’hyper empire et de l’hyper conflit que décrit avec beaucoup de justesse Mr Attali (cf. son ouvrage précité).
Dans le second sous scénario, les opinions publiques excédées par l’inaction des leaders de monde et inquiètes des dérives du monde et des menaces que pèsent sur lui le terrorisme et les catastrophes se rebellent. C’est une sorte de révolution mondiale irrésistible qui se déferle sur les palais présidentiels des nations de manière, quasi instantané facilitée en cela par les avancées encore plus poussées d’Internet.
C’est l’hyperdémocratie que prédit déjà Jacques Attali, mais qui si elle est faite très rapidement par les citoyens du monde, peut nous faire l’économie de l’hyper conflit : le scénarios le plus cataclysmique de l’avenir de l’humanité.
C’est avec générosité que nous avons passé des heures à accoucher ce texte. C’est avec générosité que nous vous demandons de le partager et de le faire acheminer par votre foi en l’homme à sa bonté, aux hommes pour lequel il est destiné en particulier pour celui qui nous a fait vibrer tous il ya un peu plus d'un an : Son excellente Mr Barack Hussein Obama président des Etats Unis d’Amérique, auprès duquel nous gardons notre totale confiance pour faire de nos rêves, des réalités.
Bon partage, bonne lecture et relecture.
Au passage sur notre site voyez sur la quantité de prestations que nous proposons sur le site (formation en informatique, accompagnement à la création d’entreprise, à la finance…) s’il n’y a pas une qui peut vous intéresser.
Nous serons heureux de vous accueillir dans notre centre de formation, de vous former et de vous accompagner.
Bonne visite et à très bientôt.
Michel Okemba-Ongouya
Administrateur du site
Consultant/formateur
DG du cabinet Etika Consulting : Cabinet indépendant d'études, de formationn, de conseil et d'accompagnement
Affaire Cléarstream
L'affaire Clearstream
Dossier publié le 29/01/2010
Affaire Clearstream et la relaxe de Dominique de Villepin Suite de la guerre entre les deux frères ennemis
Le Parquet, après le jugement du tribunal correctionnel de Paris, vient d’annoncer qu’il va faire appel.
A présent quelles sont les nouvelles données de cette affaire juridico-politique entre les deux frères ennemis qui finalement se livrent, via l’appareil d’Etat à une lutte à mort ?
C’est vrai que hier à l’énoncé du verdict nous étions aux anges, pensant à tort ou à raison que le droit l’avait emporté sur la politique et qu’il y avait lieu d’être fier de vivre dans un pays où la justice, tout au moins les juges du siège sont indépendants.
C’était sans compter sur les travers de cette république où tout au moins d’une partie de ses représentants qui confondent leur propre intérêt avec ceux de l’institution qu’ils représentent.
Ces travers que nous enseigne l’Histoire de France : Vichy, pas si loin, Dréfus, Callas, La traître des nègres plus loin…
Et l’appel que va faire le parquet est une nouvelle fois l’illustration de ces travers.
Certes du point de vue du droit, le parquet est indépendant et a l’opportunité des poursuites pénales : c’est-à-dire qu’il est libre de prendre ou non une décision d’ouvrir une information judiciaire ou faire appel dans un procès au pénal comme il l’est devant la cours d’appel de Paris.
Mais le système judiciaire français, où le parquet est intimement lié au pouvoir politique (magistrature debout où les juges sont amovibles), on se demande si le parquet a décidé tout seul de cet appel ?
Nous en doutons, d‘autant plus que les parties civiles au procès dont la Président de la république, ne peuvent pas faire appel car, ils sont simplement parties civiles.
Le parquet ici, fait bien le boulot de quelqu’un et foule au pied l’indépendance de la justice dans ce pays, par la même occasion, abîme l’image de la France qui hier nous a fait chanter et claironner.
En ne faisant pas appel, le parquet rendait grandement service à Nicolas. Ce denier pouvant se gausser en disant, voyez que dans mon pays la justice est indépendante, elle est allée à l’encontre des réquisitions du parquet et que celui-ci ne fait pas appel. Dominique de Villepin, se serait moins posé en victime éternel pour attirer la sympathie des anti-sartkozy.
Mais au lieu de cela, par la pression sans doute du pouvoir le parquet fait appel.
Du point de vue Humain et politique, avec cet appel annoné, ce Président risque gros.
D'abord humainement.
C'est l'ingratitute des hommes qui est illmustrée par cette affaire.
Voila un Homme, nous sommes dans les années 1990, Chirac et Balladur se battent pour le pouvoir (c'est finalement une habitude à droite où le pouvoir detruit tout sur son passage y compris les amitiés les plus anciennes), qui après avoir été lé chouchou de Jacquo (Chirac), le trahi avec une froideur des mers du Nord, en soutenant balladur contre son mentor.
Ce Dernier élu Président de la république en 1995, règle ses comptes, en le mettant au placard. C'est une véritable traversée du désert. Il ne doit sa sortie, de ce placard, qu'au brillant sécrétaire général de l'Elysée : Dominique de Villepin. Qui en coulisse oeuvre pour le retrour en grâce de l'enfant terrible (Nicolas), qui reconnaissant le avait de la compétence pour être utile à cette majorité.
C'est chose faite. ll revient au pouvoir progressivement. Et sans aucune reconnaissance il recommence avec ses ingratitudes, notamment à la fin du mandat de son prédécesseur, rélisez ses déclarattion de 2005 à 2007 sur Chirac,mais aussi son ouvrage , vous trouverez de l'amertume voir de la méchancetté gratuite sans compter une totale ingratitude, pour ses sauveurs.
Avec l'affaire Cléarstream c'est le même comportement que notre chef d'Etat, nous allions dire notre chef de clan (quand on est pas avec lui on est contre lui), adopte.
Cet acharnement contre celui là même qui lui a sauvé la vie, est quelque chose d'incompréhensible, sans compter qu'il a aujourdhui eu tout ce qu'il voulait, le pouvoir, l'argent, les honneurs, la presse.... que Dominique est aujourd'hui "au fond du trou".
Cela nous fait penser à un assassin qui, après avoir commis un meutre, malgré cet acte odieux, s'acharne sur le coprs sans vie de sa pauvre victime. Un peu comme s'il voulait se venger à travers cette victime de toutes les humiliations, frustractions... qu'il a connu, qu'il a subit dans la société.....
Alors devenu président et donc père de la Nation, il est sensé être le père de famille qui apaise les tensions entre ses membres, au lieu de s’entêter dans sa logique de jusqu’au boutisme.
Politique ensuite;
Il risque de diviser sa majorité qui pouvait se rassembler et prendre de la hauteur par rapport aux déchirements fratricides que cause cette affaire. A terme compromettre sa réélection dans le cas, où en appel, Dominique de Villepin est blanchi pour une deuxième fois.
Même en cas de condamnation en appel de dernier, sans perte de droits civiques, le combat prendra encore une allure carrément suicidaire pour le parti au pouvoir.
Il risque ensuite avec l’accumulation d’autres erreurs (affaire Jean Sarkozy, Identité nationale...), la crise économique, la montée du chômage, de mettre l’opinion à dos, tout au moins une partie d’elle qui a concouru à son élection en 2007.
Ce Président avait la chance historique de faire un deuxième mandat, malgré ces erreurs et la crise économique qui n’a fait facilité sa tâche, parce qu’en face (cf. affaire Georges Fraiche, les conflits d’égo, les luttes fratricides entre les amis d’hier….,) il n’ y a pas un champion de son niveau (courage politique).
A moins que Dominique l’élu du FMI daigne venir sauver la France en plein naufrage.
Avec l’affaire Clearstream, le Président français est en train de mettre sérieusement l’épine sous son pied, pour compromettre ses chances pour la prochaine élection présidentielle, s'il décidait de se représneter.
Le drame daans cette histoire, notamment auprès de ses fanitiques, (Hortefeux, Lefevre, Xavier Bertrand...), même le plusieurs sérieux de nos champions David Douillet, sans aucune personnalité et objectivité s'entêtent à penser que les français ne s'intéressent pas à cette affaire et qu'elle ne laisserait pas des traces dans la majorité, à presque deux ans des élections présidentielles.
Ils seraient mieux inspirés à écouter le discours plein de sagesse du Chirac pur jus François Barouin : Député Maire de Troyes.
Malheureusement, avec ce triste spectacle, fait avec l'argent du contribuable, la France n'en sort point grandie.
Michel Okemba-Ongouya
Gérant/ Consultant du Cbinet Etika Consulting
Administrateur de votre site www.ethique-et-affaire.com
La relaxe de dominique de Villepin
Dossier publié le 28/01/2010Urgent.
Affaire Cléarstream
La relaxe de dominique de Villepin
Dossier publié le 28/01/2010 Urgent.
Affaire Clearstream. La république que nous aimons.
Ouf. Avec la relaxe de Dominique de Villepin, ancien premier Ministre de la France, cette république qui, historiquement, était une référence du point de vu du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, nous pouvons danser, chanter, claironner…Avec cette relaxe ce n’est pas seulement la victoire de cet homme un peu malmené par ses anciens amis, parmi lesquels le Président de la république actuel. C’est la victoire de la république, de ses principes et de ce qui fait même son existence : la justice, le droit, le respect et la dignité des hommes.
Quand cette maison commune (la république), à travers ses représentants sert ses intérêts, on est aux anges, nous les amoureux de la république. On oublie un instant nos soucis quotidiens. Et ceux qui ont été juges dans cette affaire aujourd’hui honorent cette institution. Que de pression sur leurs épaules depuis l’instruction, jusqu’au verdict en passant par l’audience elle-même !Ils n’ont même pas suivi les réquisitions du procureur de la république qui avait demandé la condamnation de l’ancien Premier Ministre à 18 mois de sursis. Bravo de votre indépendance. Une fois n'est pas coutume.Ils ont tenu bon.
Ils ont dit le droit, rien que le droit, contre les manipulations et les approximations. Les puristes s’accorderont avec nous pour sire que le droit c’est beaucoup de science et un peu d’art et de triche.Le jour de la bourde du Chef de l’Etat français lors d’une intervention télévisée, où il condamnait les justiciables avant même qu’ils ne soient jugés, nous avons agit vigoureusement (en envoyant un courrier à la rédaction de TF1 ou avait eu lieu ce forfait, et en postant un article sur votre site), pour protester contre la violation de ces principes fondateurs et fédérateurs de la république. Principes d’égalité devant la loi, de justice, la présomption d’innocence…
Les Principes que lui-même est sensé incarner et arbitrer, vu son rang, ses prérogatives de père da la Nation. Pourtant nous n’ignorions pas le mal qui lui a été causé par des gens malhonnêtes et mal intentionnés. Lui, alors encore que simple candidat à la présidence de la république. D’ailleurs les vrais coupables ont été punis : Jean Louis Gergorin et Imad Lahoud…
Sans être forcement de son bord politique, décidément, Dominique de Villepin, sans être au sommet de cette république, nous offre souvent des moments de bonheur et de jouissance en France pour son rayonnement national et international.Souvenons nous de son discours qui est devenu la référence historique à la tribune des Nations Unies quand la coalition anglo-américaine dirigée par Bush fils se préparait à envahir l’Irak en 2003, en exhibant via Mr Colin Powel : ancien secrétaire américain aux affaires étrangères, des faux documents sur les armes de destructions massives que posséderait feu Saddam Hussein.
La suite de ce non respect du droit international 7 ans après, c’est le chaos en Irak, des milliers d mort...Moralité, quand on triche, il y a toujours une espèce de boumerang qui vous revient à la figure.
Espérant que dans l’affaire Clearstream, ceux qui ont voulu tricher avec les principes de la république en confondant leurs propres intérêts avec les siens ne le paient pas au prix fort, un jour.C’est, nous pouvons le dire, une loi de la nature.
Bonne visite et à bientôt pour d’autres évènements.
Michel Okemba-OngouyaAdministrateur du site www.ethique-et-affaire.com
Consultant formateur
DG de Etika consulting
L'auto entrepreneur
Dossier crée le 13/01/2010
Création d'entreprise
Dossier sur la création d'entreprsie
Dossier Publié le 16/11/2009
Dossier. Comment créer sa propre entreprise ?
Pour ceux qui ont envie de changer un jour leur vie. Faites ce grand saut. Il peut être salutaire.
L’histoire que nous vous livrons est un témoignage. Il s’inscrit dans une de nos nombreuses missions : celle de partager nos expériences avec nos clients et nos visiteurs.
C’est ce témoignage qui nous a conduit aujourd’hui à être Gérant Consultant d’un Cabinet citoyen.
C’est vraiment notre générosité, notre passion pour le partage d’expérience que nous mettons à la connaissance des visiteurs de notre site, les raisons fondamentales qui nous ont poussé à basculer vers le monde de l’entreprenariat, afin de susciter des vocations.
La première raison, c’est d’abord l’envie de créer.
Nous aimons créer. un peu comme ces artisites qui batissent. Nous aimons imaginer, inventer et contribuer à changer les choses positivement.
La deuxième raison est que nous voulions donner plus, créer plus et à terme gagner plus, sans être sous employé sur un poste fixe dans une entreprise.
Ici, nous voulions utiliser de manière la plus optimale possible, nos possibilités humaines, intellectuelles, techniques acquises à différents endroits, lieux, milieux…
Parce que dans une entreprise moyenne et grande, quand on est salarié, on a une tache plus ou moins définie. On vous range dans un cadre, que vous ne devez pas en sortir. Oui, vous pouvez, éventuellement, mais avec la permission de la hiérarchie.
La troisième raison est l’amour des gens. Si vous n’aimez pas le contact, le peuple, leurs envies, on ne peut pas être chef d’entreprise.
Ici, encore salarié, nous dépannions déjà des amis qui avaient des problèmes de PC, des problèmes avec l’administration, avec leur employeur ou encore qui voulaient monter leur boites.
Au final, avant la création officielle de notre cabinet, nous avions déjà une petite clientèle que nous facturions au black. Ici, pas besoin de faire une étude de marché pour cibler la clientèle de la future entreprise.
La quatrième raison, c’est notre parcours universitaire très très original.
En effet après avoir obtenu un DESS de droit des affaires et fiscalité à Bordeaux, prétendant Avocat aux Barreaux de Bordeaux et de Montréal (Canada), et obtenu un DEA d’économie à l’IEP de Bordeaux et Doctorant, pendant 3 ans, au centre d’Etudes d’Afrique Noire dans ce même institut, nous avons terminé ce long cursus avec un DU d’informatique à l’Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines.
Pour être complet, nous avons aussi obtenu deux certificats de langues. Un de langue anglaise à Bornemouth au Sud de l’Angleterre et un de langue Chinoise (Mandarin) à, Paris 7ème.
Après ou pendant ce long cursus qui s’est étalé sur plus d’une vingtaine d’années (1983/2007), nous avons occupé des emplois en CDD, en CDI et en Intérim.
La cinquième raison est précisément notre expérience professionnelle, là aussi très atypique.
Nous avons travaillé, dans les administrations (Mairies) dans les entreprises publiques ou privées essentiellement en France, et le plus souvent dans l’informatique.
Pendant plusieurs années, comme salarié, nous avons connu des réussites (quelques reconnaissances et gratifications), des échecs (des licenciements), de la discrimination en raison de la couleur de notre peau, du harcèlement moral (quelle galère avec les collègues qui vous piquent les sous dans votre caisse,pour vous pousser dehors ?), de l’humiliation (on est insulté, ceci avec la complicité tacite de la direction par vos collègues, 3 fois moins qualifiés que vous)… et aussi le chômage.
Et c’est cette dernière situation qui nous a poussé définitivement dans l’idée d’arrêter d’aller chercher du travail auprès d’autrui (ANPE et consorts) alors que Dieu nous a donné la chance d’aller à l’école, d’apprendre des métiers, de travailler et d’avoir un peu d’expériences dans quelques domaines où le travail existe, alors même encore salarié nous arrivions à solutionner les problèmes de nos employeurs qui par ailleurs méprisaient notre savoir faire ou du moins ne le mesuraientt pas à son juste prix.
C’est dans des situations personnelles, associatives, en entreprises d’entretien d’embauche, de débat en réunion politique… que nous nous rendions compte de notre capacité, de nos talents réels, sans aucune arrogance, parce qu’à plusieurs reprises et quelque fois plusieurs années après, nous réalisions que nous avions raison, ici, sur une approche, la bas, sur une solution à une problèmatique, plus loin, sur un conflit, ou un débat....
Sur l’instant nous étions mis en minorité. Et quelques années plus tard, notre idée triomphait.
Et quand nous nous sommes retrouvés au chômage, ce que nous imaginions des années durant, était en train de se réaliser. Nous nous sommes dits, que sans être un expert confirmé, dans quelques domaines où nous avons un peu de la matière, nous pouvons créer une structure du genre Cabinet, qui puisse donner des consultations, non point juridique, parce que c’est de la compétence des cabinets d’avocats, mais des prestations, dans l’information, la formation, l’accompagnement ou l’assistance des clients dans l’informatique, le social, la finance et la création d’entreprise : les affaires quoi.
En 2005 nous prenons la décision de faire ce grand saut vers l’inconnu, malgré l’opposition de la majorité des membres de notre entourage qui ne nous ont pas du tout fait confiance.
Nous n’avions pas un sou. Nous n’avions plus d’allocation chômage. Juste avant qu’elles ne soient arrêtées par les Assedic, nous participons à l’ANPE, à un stage de création d’entreprise. Nous sommes pris en charge par les boutiques de gestion qui sont des partenaires des ANPE et des Maisons des entreprises pour nous accompagner dans notre projet. Sur la vingtaine des stagiaires, nous avions été à peine 2 à avoir effectivement monter notre entreprise.
L’idée est arrêtée. La clientèle existante, il fallait trouver les moyens de la financer. Nous avons fait le tour de quelques banques qui ne nous ont pas accordé de crédit, parce qu’elles ne croyaient pas à notre idée, alors même que le projet qui est dans la prestation des services ne demandait pas un capital de départ important.
Nous étions obligés de mettre toutes nos économies dans le projet pour un capital social de quelques milliers d’Euros. Encore qu’il nous a fallu seulement 1000€ de capital libéré pour démarrer l’activité. La loi Rafarin sur la modernisation de l’économie n’en exigeait que 1€ pour la création d’une entreprise. Ce n’est pas crédible vis à vis des partenaires.
Ici, une fois la forme juridique de l’entreprise choisie, le business plan, les statuts rédigés et déposés au centre des formalités des entreprises de la chambre de commerce et d’industrie du département, lieu du siège social, il fallait ouvrir un compte professionnel auprès d’un établissement de crédit. Celui là même qui nous avait refusé le crédit. Faire une annonce au Balo (bulletin d’annonces légales et obligatoires) dans le département du siège social de l’entreprise.
Une fois le Kbis, sorte d’extrait d’acte de naissance de la société, établit par la chambre de commerce, nous avons démarré l’activité.
Lors des deux premières années, nous avons bénéficié de l’ACRE : l’aide à la création et à la reprise d’entreprise.
C’est un dispositif mis en place par l’Etat français pour faciliter le démarrage de l’activité et de l’entreprise en l’exonérant d’une partie de ses charges sociales et patronales les deux premières années de son lancement.
A la 3ème année, l’entreprise, si elle n’a pas encore déposé son bilan, paie la totalité des charges en fonctions du chiffre d’affaires des deux premiers exercices.
Aujourd’hui, 3 années sont passées Etika existe encore. Puisque Etika Consulting existe formellement depuis le 1er juillet 2006.
Chaque année nous augmentons notre chiffre d’affaires.
Notre banque commence à nous faire confiance puisqu’elle nous accorde maintenant des crédits pour le développement de notre cabinet, car, nous avons plein de projet, pour étendre notre concept.
Malgré la crise, nous tablons pour 2009, sur une augmentation du chiffre d’affaires par rapport à 2008, même si la part du bénéficie net sera réduite.
Conclusion.
En vous présentant cette histoire, c’est pour vous montrer que vous aussi, vous pouvez devenir votre propre patron, en créant votre propre entreprise, si vous avez,une idée bien précise, du bagou, de l’envie, de la volonté à créer votre propre avenir et que vous disposez des compétences techniques réelles.
Mais pour le faire, il faut disposer d’un certain nombre d’acquis ou d’atouts.
L’atout maître, c’est le savoir faire technique (la compétence) acquis sans doute à l’école et surtout en entreprise en tant que salarié.
Il faut avoir de l’ambition de gagner un peu plus d’argent en rapport avec votre potentiel et votre créativité, avec la volonté et l’objectif de répondre à des besoins économiques et sociaux réels.
Il faut que le marché existe. Sans marché, pas de vente. Et sans vente pas d’entrée d’argent. Pas d’entrées d’argent, c’est la faillite assurée.
Ici, pour qu’il ait un marché, vous devez le créer ou l’agrandir, avec votre originalité, votre créativité.
Ne cherchez pas seulement à partager avec les autres prestataires ou fournisseurs existants sur le marché, la demande existante, surtout si vous tablez, chaque année, sur une croissance régulière de votre chiffre d’affaires.
Beaucoup de persévérance, malgré les difficultés.
Ici, vous devez vous confier à votre instinct, à votre intuition, voir votre vision.
Personne d’autre que vous, n’est capable de comprendre pourquoi vous avez décidé d’entreprendre. Vous devez croire en vous. Beaucoup de gens dans votre entourage vous diront d’arrêter, ou de ne pas se lancer. A tort ou à raison ils vous croient incapables. Cependant écouter attentivement les conseils de ceux qui ont réussi. Participer à des salons pour apprendre, à partager mais aussi à essayer de se vendre et de vendre.
Soyez un excellent vendeur.
Vous ne pouvez pas gagner de l’argent si vous ne savez pas vendre votre idée, votre projet et votre produit et vos services.
Être bon vendeur c’est séduire les contacts, les prospects, les clients avec votre personnalité, votre charisme et votre vision. Faites rêver votre client pour qu’il trouve votre produit ou votre prestation original et extraordinaire.
Beaucoup de travail (entre 10 à 14 heures de travail par jour).
Être chef d’entreprise c’est savoir à peu près tout faire surtout quand on a pas encore embauché les salariés. Vous devez être un bon gestionnaire, un bon commercial, un bon technicien,… Et cela demande beaucoup de travail et donc
beaucoup de temps.
Beaucoup de rigueur dans la gestion au quotidien de l’entreprise. Chaque sou qui sort, doit en principe rapporter plus, d’une manière ou d’une autre, à plus ou moins brève échéance.
Promouvoir l’investissement productif que l’investissement de fonctionnement.
Avoir une excellente relation avec ses partenaires, en particulier la banque et les clients que vous devez chouchouter.
Si vous avez une idée, de créer votre propre boite, vous pouvez nous contacter pour que nous vous accompagnions à bâtir votre projet, à le formaliser, à rédiger un Business plan et les statuts, en vous conseillant sur la structure juridique la plus adaptée à votre entreprise (auto entrepreneur, EURL, SARL, entreprise individuelle…).
Pour terminer, créer et gérer une entreprise c’est comme toute chose de la vie courante. C'est-à-dire que le plus dur est de commencer. Dès que vous avez commencé, le reste vient, avec du travail, de la persévérance, de la volonté de réussir et de la confiance en soi. C’est ainsi que l’on crée chaque jour un peu plus de la valeur et donc de la richesse, pour assurer la réussite de son projet et de sa vie.
Car rien n’est plus passionnant et gratifiant pour un être humain de créer soit même pour satisfaire en toute indépendance les besoins nombreux de ses clients/partenaires.
Lorsqu’un client vous gratifie ou il vous manifeste un signe de gratitude, parce que vous avez solutionné son problème, cela vaut mille fois plus que le regard, quelquefois condescendant, de votre ancien employeur, ou de l’argent qu’il vous verse comme salaire.
Parce que vous êtes là d’abord pour l’homme et pour le servir.
Bonne lecture et bonne visite.
Michel Okemba-Ongouya
Administrateur du site www.ethique-et-affaire.com
Gérant/Consultant du cabinet Etika Consulting.
L'auto entrepreneur comment ça marche ?
L’auto entreprise est une innovation majeure introduite en France dans le cadre de la loi de modernisation de l’économie n° 2008-776 en date du 4 août 2008, dont les principaux objectifs sont : contribuer massivement à la création d’entreprises, simplifier des démarches liées à la création et alléger des charges sociales et fiscales de l’entreprise, en France pour répondre ainsi à une attente des citoyens.
En effet, selon une étude sur la question, à retrouver sur le site officiel http://www.lautoentrepreneur.fr/, un français sur deux rêve de créer sa propre boîte.
Mais cette attente est quelque fois freinée par la complexité administrative et les charges sociales très lourdes qu’entraîne le régime classique de la création d’entreprises.
Pour parer à toutes ces difficultés, l’Etat a mis sur pied un régime juridique dérogatoire au droit classique de la création. Ce régime dérogatoire et simplifié va de l’immatriculation à la déclaration des revenus en passant par le fonctionnement, les charges sociales et fiscales… au fonctionnement quotidien de l’entreprise.
I : De L’immatriculation
Ici, pas besoin d’aller physiquement avec ses statuts, à la chambre de commerce (Centre de formalités des entreprises) ou des métiers pour déclarer son activité et obtenir l’immatriculation (KBIS).
Vous vous connectez sur le site officiel (cf. adresse ci-dessus) et remplissez un formulaire dans lequel vous renseignez les rubriques liées à la création, à l’état civil, au régime matrimonial, au choix de l’activité, au choix du régime social et fiscal….
II Qui est concerné ?
Contrairement au régime classique, qui exige selon les formes juridiques de la société commerciale (personne morale) à créer (UERL, SARL, SA, SAS…), ou plusieurs associés sont exigés, vous pouvez, en tant que personne physique, accumuler des statuts différents.
Chômeur/créateur, retraité/créateur, fonctionnaire/créateur, salarié/créateur à deux seules conditions.
La première est liée au plafond des revenus que vous dégagez et que vous ne devez pas dépasser, pour bénéficier de ce régime.
Ce plafond varie selon le secteur d’activité dans lequel vous voulez créer votre entreprise comme auto entrepreneur.
Il est de :
80 000 € annuel pour les activités de ventes ;
32 000€ pour des prestations autres que celles relevant des 80 000€ ;
32 000€ pour les autres catégories relevant des activités soumises au BNC.
La deuxième condition est que vous acceptiez de ne pas être soumis à la TVA.
Ici, vous facturez vos clients sans TVA, vous ne collectez pas la TVA pour le compte de l’Etat, mais vos fournisseurs peuvent vous la faire payer.
III Des Charges sociales et fiscales
Selon la branche d’activité choisie, on vous prélève de charges sociales et fiscales
--- 13% de charges sociales et fiscales pour les activités de ventes à plafond de 80 000€ dont 12% de charges sociales et 1% pour les charges fiscales (impôt sur le revenu).
--- 23% pour les activités de prestations de services dont 21,3 de charges sociales et 1,7% de charges fiscales.
Les activités d’agents commerciaux mandataires paient un peu plus cher leurs charges fiscales qui
Passent de 1,7% à 2,2%.
---- 20,5% pour les activités relevant du régime de la CIPAV (régime des indépendants) dont 18,3% de charges sociales et 2,2% de charges fiscales (impôt sur le revenu).
IV du fonctionnement de l’entreprise.
Contrairement au régime classique où vous devez déclarer vous revenus au terme de l’exercice comptable qui est d’une année, ici, pour la déclaration et le paiement de vos revenus et impôts, vous pouvez opter soit pour le régime de déclaration mensuelle et paiement libératoire soit le régime trimestriel. Une fois par mois ou par trimestre vous déclarez votre chiffre d’affaires et vous payez le montant de l’impôt qui va avec.
Pour la cessation d’activité, en tant qu’auto entrepreneur, vous n’avez qu’à remplir un formulaire de cessation d’activité. Contrairement au régime classique, vous n’avez en principe pas de dettes fiscales et sociales à payer pour older votre compte en tant que chef d'entreprise failli auprès de l'administration, puisque vous payez au fur et à mesure que vous dégagez les revenus.
Les charges sont dues que lorsque vous faites du chiffre. Vous ne courez pas non plus le risque d’une sanction pénale du genre faillite personnelle ou abus de bien sociaux…
Conclusion.
L’auto entreprise est un régime qui encourage l’initiative individuelle et peut permettre à ceux qui ont un peu d’audace de dégager des revenus supplémentaires en dehors des revenus de base du foyer.
Aujourd’hui en faisant le bilan, beaucoups de travailleurs, de retraités d’étudiants, voir même se salariés l’ont adopté.
L’inconvénient majeur, qui est d’ailleurs la principale critique que l’on fait à ce régime, c’est qu’il concurrence assez déloyalement les secteurs qui paient des charges sociales plus importantes, alors même que dans certains cas, l’expertise des intervenants dans ce secteur laisse à désirer.
Une loi est prévue pour réformer ce régime, notamment, exiger dans certains secteurs un stage ou une formation qui permettent d’acquérir un savoir faire technique réel.
En attendant, ceux qui ont une idée de création d’entreprise, au lieu de se lancer directement dans la forme classique de création d’une entreprise avec des contraintes multiples (associés, capital social, statuts, immatriculation, publicité au balo, ouverture de compte professionnel, voir crédit…), vous pouvez passer par l’auto entreprise.
Et si vous avez besoin d’un accompagnement Etika consulting votre Cabinet d’affaires, peut vous y amener progressivement afin de dégager des revenus complémentaires.
En attendant de vous rencontrer ou encore de vous avoir au téléphone, nous vous souhaitons encore une excellente année 2010.
Bonne visite et à très bientôt.
Michel Okemba-Ongouya
Rédacteur en chef et administrateur du site www.ethique-et-affaire.com
Gérant du Cabinet Etika consulting.
pour les détail technique voir aussi :
http:// www.lautoentrepreneur.fr/
http://www.lautoentrepreneur.fr/images/3_Guide.pdf