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Général:
Bilan à mi mandat du président de la république.
Article publié le 16/12/2009
Mr Le Président Nicolas Sarkozy
Bilan à mi mandat du président de la république.
Article publié le 16/12/2009
Monsieur le Président Nicolas Sarkozy : entre le discours et la réalité de son pouvoir. Bilan de son action et perspective pour 2012.
En écrivant ce qui suit, nous n'avons aucune intention volontaire de nuire à qui que ce soit.
Nous voulons simplement informer nos lecteurs, nos visiteurs nos amis et compatriotes, dans le respect strict des personnes et des institutions. Nous parlons des faits et non des commentaires.
Notre cabinet éthique et affaires conseils qui base son action et oeuvre sur l'éthique en affaire, vous doit cela.
Le 09/12/2009 le chef de l'Etat Français publiait une tribune dans le monde (cf.www.le monde.fr) sur l'identité nationale.
Une Interview remarquable sur le style mais un peu incomplète quant à son contenu, même si elle se veut apésante. On peut reconnaître dans ce style la plume d'Henry Guenno son Conseiller très spécial.
Celui là même qui faisait dire à son chef de président, lors du fameux discours de Dakar, que l'Homme africain n'était pas assez rentré dans l'histoire.
Ce qui au passage est une contre vérité historique. Mais on savait pourquoi il le disait et pour quel public hexagonal ce message était destiné.
Aujourd'hui, alors que la France nostalgique est en délire avec ce débat sur l'identité nationale (cette boite de pandore), que Nicolas, notre cher Président a ouvert, il signe une tribune qui, à l'image de son camp, puisqu'il clame haut et fort comme le chef de la majorité (qui se déchaîne) est très stigmatisante à l’endroit d’une partie des enfants de la Nation.
Ils ont une conception très très réductrice de l'identité nationale. Ils la résument implicitement aux fondements des valeurs chrétiennes de la France. Je cite le Président de la république "Je m'adresse à mes compatriotes musulmans pour leur dire que je ferai tout pour qu'ils se sentent des citoyens comme les autres, jouissant des mêmes droits que tous les autres à vivre leur foi, à pratiquer leur religion avec la même liberté et la même dignité. Je combattrai toute forme de"
Nul doute que historiquement la France est de confession judéo-chrétienne. Mais la république, celle de Molière (cf. Affaire Calas), de Zola (cf. Affaire Dréfus, condamné à tort au bagne dans la géole Guyannais), c'est celle de la tolérence, de l'humanisme où ses dignes représentants servent l'intérêt supérieur de la France et s'abstiennent de toute stigmatisation. Ils rassemblent et non divisent. Dans cette tribune on ne parle que de l'affrontement réel ou imaginaire à venir ou déjà là, entre chrétiens et musulmans. le fameux choc des civilisations ou guerres de religions. On se croirait aux temps des croisades.
L'identité Nationale ce n'est pas cet appel implicite à la division, au feu et peut être au meutre. Les souffrances identitaires, certes sont blessantes. Mais quand un pays est sûr de lui, ou plus exactement quand un pays travaille pour s'adapter au changement des mondes à venir et que ses élites ont une vision, une grandeur d'esprit, ces débats n'ont pas lieu d'être.
Admettant qu'il puisse avoir lieu, ce débat, sur l'identité Nationale à la française, si vraiment on peut la définir, c'est la laïcité. C'est d'ailleurs le socle de son existence. Ce qui distingue la France des autres grandes Nations (cf. loi de 1905 séparation de l'église et de l'Etat). L'identité Nationale, c'est la solidarité. Un autre ciment de la république.
Croyez vous que Mr le Président dans ses fonctions prévues par la loi fondamentale en France se préoccupe de cette valeur essentielle, la pratique avec beaucoup de conviction, pour solidifier et solidariser la Nation trébuchante ?
Croyez vous que ce Président, contrairement à ce qu'il affirme dans cette tribune est corps et âme épris de justice (autre valeur qui fonde la Nation française), quand il a essayé d'imposer son fils à l'Epad ? Il l'est encore moins quand il a essayé de condamner avant procès son ancien ami et compatriote Mr le Premier Ministre de Villepin dans l'affaire Cleastream.
Aujourd'hui encore Madame Moranno Nadine de son Prénom, Secrétaire d'Etat à la famille et à la solidarité stigmatise une partie de ses compatriotes : serviteur de la république, parlant de jeune français d'origine maghrébine je la cite "Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c'est qu'il aime son pays, c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers".
Pourquoi ne pas parler du jeune français d'origine maghrébine que du jeune français musulman ?
Ce vocabulaire volontairement stigmatisant est de nature à nourrir les extrêmes. les extrêmes qu'elle même dénonce à juuste titre dans le même discours.
A moins que cela soit une opération voulue.
Cela participe déjà de ce discours grossier que certains hommes politiques de droite, depuis quelques années pompent sans aucune espèce de retenue au nom du parler vrai ou de briser les tabous. Hier c'était nettoyer au karcher, ou encore la racaille, voir même les odeurs.
Ce sont des paroles prononcées par des serviteurs de la république en place, pas par des gens ordinaires comme vous et nous.
Y en a marre de cette élite qui se délite, de ces serviteurs de l'Etat qui n'ont aucune classe, aucune retenue voir tenue dans leurs propos, qui s'emportent à la première question embarrassante et n'épousent pas le sens de la gravité et des responsabilités que leur imposent leur fonction et la situation dramatique que connaissent les français dans leur vie quotidienne.
Demandez à Luc Ferry, même si nous ne partageons pas ses convictions politiques, ni philosophiques de ce qu'il pense des voix que les Ministres de la république ont prêtées au Jeunes populaires (apparenté UMP) lors de ce clip où ils pensent vouloir changer le monde !
Avant de vouloir changer le monde, il faudra peut être d'abord réussir à faire cohabiter les français entre eux, pour qu'il arrivent à cohabiter avec autrui dans le monde.
Alors que des voies à gauche et certaines à droite (comme Juppe ou deVillepin) s'élèvent pour demander aux pompiers pyromanes d'arrêter la fumée avant qu'il y ait le feu, on s'entête, comme Jean François Copé : autre pompier et carriériste pour 2017, qui parle de thérapie de groupe.
Nous ne savions pas que les français étaient malades à ce point, pour que collectivement ils se soignent en se défoulant sur les français qui n'auraient pas pour religion le christianisme, ou la couleur de peau pays ?
Car, qui dit thérapie de groupe, dit une certaine maladie. Or, à notre connaissance, les français ne sont pas malades pour subir une thérapie de groupe comme le souhaite JP Copé avec ce débat. Ce sont plus tôt ces Hommes politiques qui , à la limite du délire, font des choix absolument irrationnels ( renvoyer les afghans dans un pays en guerre, Diminuer les impôts au profit des plus nantis, domestiquer les contre pouvoirs (audiovisuel, parlement, l’opposition)...)
C'est quand il y a aura des dégâts que le chef de l'Etat comme c'est devenu son habitude, va venir dire, c'était une erreur, je n'aurais pas dû laisser se dérouler ce débat, comme il l'avait avoué, pour son fils, ou encore pour son acharnement contre de Villepin, son côté bling bling au début de son quinquennat, et même quelque mois après ce discours désastreux de Dakar, alors qu'au moment de ces faits, des voies se sont elèvées lui demandant d'arrêter ces faits belliqueux.
Autrement dit, c'est un Président en moins de 3 ans qui accumule erreur sur erreur, met à mal le pays, son image, abuse de son vote du 06/05/2007 et de sa confiance.
Le problème c'est qu'il ne mesure pas la chance qu'il a de présider aux destinés d'une telle Nation. Quand on sait que nous, hommes ordinaires, on a quelque fois qu'une seule chance dans la vie devant des jurys impitoyables, lors d'un concours, ou d'un examen.
Mais avec les français Nicolas, notre cher Président en a tellement que nous nous demandons, puisqu'il abuse de notre confiance si l'on pourra le supporter jusqu'à 2012 ? C'est un peu le même ral le bol qu'en Italie avec Berlusconi en face, certes en moins, l'hsitoire des femmes.
Les politiques sont là pour résoudre les problèmes de leurs concitoyens. S'ils n'y arrivent pas comme tout autre autorité, ils doivent tirer des enseignements qui s'imposent. Quand on travaille aux côtés de ceux qui souffrent, ceux que le pouvoir laisse au bord de la route, on est un peu en colère. Une colère saine, comme le disait l'autre.
En disant ce qui précède, nous ne sommes point excessif. C'est l'accumulation des erreurs qui nous pousse à nous questionner.
C'est vrai que nous ne sommes pas au niveau d'incompétence atteint par Mr Georges Buch Junuior au USA. Mais s'il continue, nous aurons aussi un Bush à la française.
Par ce que si l'on fait le bilan par rapport aux promesses, le compte n'y est pas du tout.
----- La dette qui explose (la crise n'explique pas tout). Elle est aujourd'hui à plus 1300 milliard d'€uros plus de 13% du PIB. du jamais vu, sauf pendant la guerre.
---- Le chômage atteint presque 10% de la population active. Il nous promettait le plein emploi et le travaillé plus pour gagner plus.
--- le pouvoir d'achat des bas revenus s'amenuise, sans véritable politique des salaires, alors même qu'au debut de son mandat son salaire avait été multiplié par 3.
Il a du mal à aller chercher la croissance, même pas avec ses dents et qui peine à 1% pour 2010.
----- La rupture avec la Françafrique, c'est zero pointé et c'est sans doute pire que sous Chirac. Lisez son livre d'avant les élections et vous verez le décalage entre son discours et son action. Une nouvelle fois, la crise n'explique pas tout.
---- L'insécurité, son jardin. C'est encore pire. Puisque on doit maintenant faire attention à chaque coin de rue pour ne pas prendre une balle perdue.
L'actualité ces deniers jours en France où l'on tire à vue sur des pauvres passants, un peu comme dans certaines villes américianes, n'est pas des plus victorieuses pour le Ministère de l'intérieur : Mr sécurité.
On nous promet de durcir la législation sur le port des armes. Nous voila au far ouset. On se croirait à chicago.
--- les inegalités n'ont jamais été aussi importantes entre les populations (cf. études du credoc).
---- des tentsions sociales d'un tel niveau jamais atteintes dans ce pays.
---- les libertés individuelles n'ont jamais été aussi mises sous surveillance. Ici, in nous promet des caméras de surveillance bientôt dans toutes les rues des villes de France, au nom d'un Etat fort, alors que chaque année on réduit les moyens même de cet Etat.
Nous pourrions continuer à dresser ce tableau sombre des contre performances du Chef de l'Etat actuel, après deux années et demi passées à la tête de la France. Ce beau pays qui a un mauvais Capitaine à la barre.
A entendre les oiseaux de sa basse cours : Xavier Bertrand, Lefevre, Hortefeux, Moranno, Paillé Chatel, Darcos..., que tout va très bien dans le meilleur des mondes dans cette douce France.
C'est vrai qu'il a permis de stopper l'invasion barbare russe en Georgie, lors de sa présidence européenne.
c'est aussi vrai qu'il a sauvé le système bancaire et financier français du naufrage, suite à la crise américaine des surprimes.
C'est vrai enfin qu'il eouvre vraiment pour un monde où la préoccupation environnementale sera une donnée majeure pour les années qui viennent. Mais Copénhague qu'il en a fait une affaire personnelle n'est pas de nature à gommer ses échecs au plan National.
Encore qu'il faut que ce sommet accouche d'une veritable convention internationale contraignante pour sauver l'humanité de sa déchéance climatique annoncée !
C'est à peu près tout, comme réussites.
La chasse aux clandestins afghans, aux sans papiers africains, aux voies du Front National ne seront plus des dés que ce pouvoir va continuer d'avancer pour couillonner le peuple qui ne se fera pas berner pour une seconde fois.
Parce que, franchement, en terminant son mandat actuel avec un tel bilan, nous ne voyons pas comment il aura la décence de demander aux français en 2012 de lui accorder une deuxième chance en sollicitant à nouveau leurs suffrages ?
Bonne visite et bonne lecture.
Michel Okemba-Ongouya
Modérateur et Administrateur su site www.ethique-et-affaire.com
Gérant/Consultant du Cabinet Etika Consulting
Le Droit individuel à la Formation le DIF
Dossier crée le 02/12/2009
DIF= Droit individuel à la formation
Comment cela marche, qui peut en bénéficier, comment et quand ?
DIF. Droit reconnu par le législateurfrnaçais depuis quelques années, dans le cadre de la formation professionnelle et continue. C'est devenu un acquis majeur, mais encore méconnu du grand public.
Droit consacré par le livre IX du code du travail. la loi vous accorde sous certaines conditions 20 heures de formation chaque année, avec un maximum de 120 heures accumulées au bout de six ans et 12 ans pour les salariés à, temps partiel.
Vous êtes salariés dans une entreprise privée, vous avez plus d'un an d'ancienneté, en CDI ou CDD, vous pouvez demander à votre employeur de béneficier de ce droit, en écrivant à votre employeur une lettre recommandée ou en la remettant en main propre cette. c'est obligatoire.
L'employeur peut réfuser une première fois, mais pas la seconde fois.
Depuis un décret du 15 octobre 2007, les fonctionnaires de l'Etat peuvent bénéfiier de ce droit.
Une fois que vous avez reçu une réponse positive de votre employeur vous pouvez contacter un organisme de formation enregistré auprès du service de la formation professionnelle et continue de la région Ile de France pour les franciliens, comme organisme de formation, pour un devis.
Cet organisme à l'obligation de vous faire un devis détaillé et vous proposer à votre entreprise une convention de formation.cette dernière doit contenir un cetain nombre de mentions obligatoires Objectifs de la formation, le prix de la formation, le contenu de la formation, programme détaillé, la durée et lieu de la formation et .
Sur ce dernier point la formation peut se faire dans l'entreprise avec l'accord des deux parites, s'agissant de l'entreprise ou au domicile du salarié, si la formation à lieu en dehors des heures de travail. Ce qui est possible.Elle peut aussi avoir lieu aux heures de travail. ici, une négociation est à prévoir avec son employeur.
Le payement de ce droit est effectué par votre employeur qui peut se retourner, pour se faire payer, auprès d'un organisme collecteur des fonds, selon votre branche d'activité professionnelle.Ce droit est exlus aux apprentis et aux salariés en contrat de professionnnalisation
Comment s'effectue la démarche chez Etika Consulting ?
Une fois que vous avez selectionné votre formation, obtenu l'accord de votre employeur, après le lui avoir écrit, vous nous adressez l'accord de votre emploeyeur.
Nous nous etablissons sous 48 heures un dévis détaillé suivi d'une ebauche de convention de formation dans les matières suivantes ; Informatique, Bureautique, droit des sociétes et des entreprises, droits des étrangers et pour l'initiation droit constitutionnel français.
Nous intervenons dans la plus part des cas au domicile de l'apprenant ou à son lieu de travail en en déhors de ses heures de travail.
Pour tous compléments d'infos sur le DIF, voir le site du ministère du travail
Pouvoir et ethique
Article publié le 03/11/2009
Tribune Libre : POUVOIR et ETHIQUE
Illustration avec le Marché des Télécoms en Afrique. Une poule aux œufs d’or
L’histoire que nous allons vous raconter illustre parfaitement les comportements des dignitaires africains en particulier et des hommes de pouvoirs en général, à quelques exceptions près.
C’est l’histoire des ces hommes de pouvoirs, lorsqu’ils le convoitent promettent monts et merveilles à leur peuple et quand ils y sont, s’illustrent, pour certains, par leur incompétence, leur amateurisme, leur arrivisme et pour d’autres par leur cupidité, leur voracité et leur cruauté.
Mais avant de parler de l’exemple de cette cupidité dans le cas d’un pays africain dans la gestion des télécommunications, essayons de définir ce qu’est le pouvoir, ce qu’il représente, ses facettes, ses buts, ses démons, des folies…
Définition du pouvoir
Le pouvoir est la faculté et la possibilité, qu’un ou plusieurs individus ou groupes d’individus disposent pour appliquer, faire accepter, faire exécuter ou imposer - fût-ce par la force,
des décisions d’ordre physique, moral, intellectuel ou psychologique, à un ou plusieurs individus ou groupes d’individus dans des domaines aussi variés que la culture, l’économie (finances, industrie, sociotechnique) ou la politique, la famille,… soit dans un secteur spécifique, soit dans un ensemble de secteurs, soit dans tous les secteurs subissant leur autorité physique, morale, intellectuelle, économique, politique ou psychologique.
A ce niveau, la définition de ce concept n’est pas complète. Car, pour que ce pouvoir soit légitime, ou tout au moins accepté, il faut qu’il soit attribué aux autorités reconnues comme telles par un groupement d’individus (la famille, l’école, à l’église, le pays…), qu’il s’exerce selon les règles (Traités internationaux, constitution, lois, ordonnances, décrets, circulaires….) préalablement établies et admises par aux moins la majorité, pour ne pas dire tous.
Dans la vie de tous les jours et dans toutes les communautés humaines, cette vision idéale, idyllique et propre du pouvoir est constamment battue en brèche.
Encore que le commun des mortels ne demande pas à ceux qui disposent de ce pouvoir d’atteindre ce niveau idéal.
Car au pays de l’homme, où les comportements de tout un chacun, conforté à la dureté de la vie terrestre, aux pressions de toute sorte, le respect des règles admises par tous, pour assumer ce pouvoir tendant vers la perfection est une illusion.
Au pays de l’homme dont il est question plus haut, l’homme ordinaire, qui n’est pas préparé à assumer les hautes fonctions politiques, économiques, morales, cette exigence n’est pas la règle. Elle est plus tôt l’exception.
Ce qui est en cause, et que nous voulons mettre en lumière c’est le comportement de l’homme de la haute fonction politique, l’homme de la haute administration publique, l’homme de la multinationale, l’homme de la grande mosquée ou de la grande cathédrale…bref l’homme qui par sa position doit être l’exemple, le référent, pas forcement l’idole.
Encore qu’à ce stade il faille distinguer grossièrement et psychologiquement deux attitudes face au pouvoir.
Le pouvoir sacerdotal d’un côté et le pouvoir jubilatoire de l’autre.
S’agissant du pouvoir sacerdotal que l’on vit comme un sacerdoce, qui s’approche de l’éthique et qui donne une autorité presque divine c’est celui du prélat avec son peuple, celui de l’enseignant avec ses élèves, du bon père de famille avec ses enfants, du mari pour sa femme du président démocrate et républicain pour son pays (Voir Barack Obama).
Ce pouvoir confère une autorité qui n’est pas forcement animé par la domination et la dépendance. Il est tendre, il est libératoire, il est amour, il est passion.
C’est vrai que par le passé, l’église catholique a caché la bible à ses fidèles pour qu’ils ne connaissent pas la vérité des écritures. C’est vrai que certains maris sont hélas, violents envers leur famille et certains enseignants maltraitent leurs élèves. Ce ne sont que des exceptions. Et ces exceptions font que le pouvoir qui était vécu comme un sacerdoce devienne progressivement un pouvoir jubilatoire.
Dans la réalité humaine, la frontière entre les deux est souvent très fluctuante.
Le pouvoir jubilatoire qui vient du mot jubilé, mieux encore du mot joie, c’est le pouvoir le plus vicieux que l’être humain puisse posséder.
C’est un pouvoir où la motivation première est la domination chez autrui qui entraîne sa dépendance. Ici le titulaire de ce pouvoir est mu par une volonté de dominer qui lui procure une jouissance, un bonheur intense, sans qu’il se préoccupe de ce que vit l’autre partie : la personne qui subit sa domination et son pouvoir.
Subit par ce que l’échange est inégal. Il y a un dominé et un dominant. Le pouvoir n’est pas partagé.
Le titulaire de ce pouvoir est dominant, tout puissant, il jubile, il jouit ; il est à la limite du délire et de la folie, rien ne l’arrête, il écrase tout sur son passage (C’est le cas du Président George Bush Fils en Irak et en Afghanistan).
Parce qu’il est assoiffé de reconnaissance, un ego démesuré. Il n’aime que soit même, même si il se complait à dire à autrui et à qui veut l’entendre qu’il aime les humains. Son projet, son ambition c’est d’abord dominer et jouir de cette domination, pour créer la dépendance à autrui. Sous Bush l’Amérique voulait être la nation qui apporterait la bonne nouvelle, la démocratie, voir la civilisation dans les pays du moyen et extrême orient. Aujourd’hui c’est la désolation en Irak comme en Afghanistan.
C’est ici que s’exprime le côté le plus abject de ce pouvoir jubilatoire. Il ne se contente plus seulement de dominer, il va jusqu’a créer une dépendance d’autrui en lui, sur des peurs, sur des contrevérités, sur des menaces, sur leurs faiblesses (supposées ou réelles) économiques, psychologiques et financières.
Au final, il est incapable de répondre aux demandes, aux attentes, voir aux illusions qu’il a lui-même crée. Et quand le peuple ou le groupe humain concerné lui rappelle ses engagements, il étouffe, il écrase, fait taire, voir fait disparaître.
S’il vous est arrivé, un jour de vous plaindre, de vous lamenter d’éprouver presque un sentiment de gène alors que vous venez de sauver une personne, de porter de l’aide à quelqu’un, de donner un €uros à un mendiant dans la rue,… c’est que vous appartenez à ceux qui disposent du pouvoir sacerdotal. Non point que vous allez évangéliser, mais parce que vous aimeriez donner des moyens à celui ou celle que vous venez d’aider afin qu’il ou qu’elle ne dépende plus jamais de vous.
C’est précisément ce sentiment que nous éprouvions lorsque des années durant nous avons apporté de l’aide, de l’assistance à une personne qui nous a été chère de son vivant.
Permettez nous, un instant, de vous narrer une histoire personnelle, même si elle est très dure à raconter. C’est pour illustrer un peu notre propos.
C’est l’histoire de notre mère.
Elle nous a élevé avec un amour pur et une douceur des mères africaines. Elle n’a pas eu la chance de faire des grandes études pour trouver un emploi dans la fonction publique ou dans d’autres secteurs de l’économie. Malgré son statut d’agricultrice, femme des champs en pleine campagne africaine, elle a réussi à envoyer ses 10 enfants à l’école.
A 51 ans, elle est tombée malade. Elle est devenue diabétique : insulino-dépendante.
Elle qui n’a jamais travaillé dans la fonction publique, ne pouvait donc pas prétendre à aucune aide de l’état de son pays : le Congo Brazza, ni sous forme de sécurité sociale, d’une d’allocation vieillesse, ni d’allocation retraite pour faire face à ses lourds soins. Donc tous les soins chers de cette maladie des riches, ce sont ses enfants qui s’en occupaient.
Voir notre mère qui était une force de la nature, travailleuse, indépendante, volontaire, digne…, dépendre désormais du bon vouloir de ses enfants, pour ses soins, pour sa vie, était quelque chose qui nous prenait la chaire, qui nous dressait les cheveux de la tête et nous enrageait. Point que nous ne fûmes point à la hauteur de notre devoir, mais parce que notre pouvoir sur elle, lui fit perdre son indépendance, sa dignité et sa respectabilité.
Et c’est là que nous nous sommes rendus compte que le pouvoir qui ne libère pas les hommes, qui ne les pousse pas à l’excellence, à la création est celui qui l’avilise et le détruit.
Si nous étions partisans du pouvoir jubilatoire, nous aurions de la jouissance à chaque fois que nous apportions de l’aide à notre maman. Ici, nous éprouvions certes du bonheur à la voir encore en vie à chaque fois qu’elle survivait à un AVC, quand nous l’ôtions à l’article de la mort, puisqu’elle en avait fait 4 (accidents vasculaire cérébral), avant de partir pour les cieux à 61 ans. Mais nous avions un sentiment mitigé face à la dépendance de notre mère vis-à-vis de nous. Nous avions désormais le pouvoir absolu de vie et de mort sur notre mère chérie.
Il suffisait que nous ayons un peu de difficultés financières dans nos vies respectives, pour la voir se plaindre, s’inquiéter…. Alors qu’elle n’aurait pas eu toutes ces inquiétudes si elle avait le pouvoir sur sa vie financière et matérielle,… un salaire, une rente, une allocation…
Le pouvoir jubilatoire, malheureusement c’est ce qui est monnaie courante. Il est présent dans des entreprises où certains patrons éprouvent de la jouissance à harceler moralement certains de leurs employés, pour les pousser au suicide (cf. les exemples dramatques à France télécom) et sexuellement certaines de leurs employées.
Il est présent d ans l’asphère politique dans les pays dits dictatoriaux, un peu moins dans les pays démocratiques et développés, même si actuellement la France fait exception avec Nicoals Sarkozy : le Jubilateur.
Voir le plaisir qu’il prend à dominer, à faire dépendre les masses, les peuples à sa petite personne, à ses ambitions de mégalomanie, on comprends que le pouvoir tel qu’il est appliqué ici est jubilatoire et non sacerdotal. Certains parlent, le concernant du petit Napoléon.
Dans les pays dictatoriaux comme ceux d’Afrique, on prend le pouvoir, non point pour faire plaisir, nous point pour servir, non pour régler des problèmes des populations, mais pour asseoir sa domination, celle de sa famille sur les autres, celle de son ethnie, sur les autres, celle de sa région sur les autres. Là bas, il ne faut surtout pas régler des problèmes de populations pour le compte de laquelle ils sont venus au pouvoir. Parce que en les réglant, ils rompent la dépendance de ces populations à leur pouvoir.
Ils utilisent l’appareil d’état pour exercer et jouir de ce pouvoir jubilatoire. Ils préfèrent donner ici, 2000 Francs cfa plus loin 5000 fcfa, pour entretenir leurs clients, leurs supporters, leur fans que de leur donner du travail.
Leur donner du travail, c’est leur permettre l’émancipation, la liberté et l’épanouissement. Ainsi ils ne seront plus ces demi Dieux vénérés par ces coureurs et ces oiseaux des basses cours.
Et quand ces oiseaux vocifèrent, crient un peu fort, ils ont cette facilité de dire que la faute, c’est au blanc, à l’esclavage, à l’impérialiste, au colonialisme et au néo colonialisme…
Nous ne nions pas les dégâts de ces monstruosités de l’homme blanc sur d’autres peuples. Mais l’histoire est maintenant très ancienne et qu’il convient de la dépasser pour se surpasser. Et les abîmes dans lesquelles s’enfoncent ces pays, c’est d’abord aux dirigeants actuels de ces pays que nous devons.
Les exemples sont foison. Cela va de l’exploitation économique de leur propre peuple, jusqu’aux guerres civiles en passant par des confiscations des libertés et des droits.
En voici un.
Nous sommes en 1998. Nous avons acheté d’une société que l’Etat français venait de privatiser. C’est notre audace qui nous a permis de le faire sans trop savoir ce que cela allait nous rapporter.
Nous avons donc transformé ces titres au porteur par des titres au nominatif pur. Ici, nous étions reconnus auprès de France Télécom, puisque c’est de cette entreprise qu’il s’agit, comme un de ses actionnaires. Nous avions droit à toutes les infos qu’une société cotée en bourse se doit de donner à ses actionnaires.
En mai 1998, nous assistons à l’Assemblée Générale annuelle d’approbation des comptes de la société par ses actionnaires. Lors de cette assemblée à Bercy, à Paris où, près de 1000 actionnaires étaient présents, nous avons posé une question à Michel BON, alors PDG de France Télécom.
Nous sommes en pleine période de libéralisation des marchés de la téléphonie en Europe et dans les autres pays développés, les prix de communications dans ces pays commencent à baisser.
Nous lui posons la question suivante : Mr pourquoi partout dans le monde les tarifs des télécommunication baissent, sauf celles en partance et en provenance de l’Afrique ?
En posant cette question, nous avons la conviction, comme nous aimons à le penser que c’est l’Occident en général et la France en particulier, de ce qui la lie avec les pays africains, qui fixe le tarif de ces communications.
A la surprise générale, Mr Bon nous démontre avec un petit schéma comment étaient facturés les communications.
Au final il va nous dire que depuis longtemps pour rendre les économies francophones, plus attractives, du point de vue des télécommunications, il avait demandé aux dirigeants des pays concernés de baisser les tarifs, sur le segment de ce marché où ils avaient le pouvoir de le faire. Ces derniers avaient catégoriquement refusé.
Il convient de rappeler que nous sommes encore dans la période où ce sont des sociétés d’Etat qui gèrent ce secteur avec des monopoles. Pour les pouvoirs politiques en place, il fallait artificiellement laisser les tarifs à des prix très élevés pour dégager des substantiels revenus. Lesquels hélas, n’allaient pas forcement dans les caisses de l’Etat.
Aujourd’hui les choses ne sont guerre mieux, dans ce secteur, depuis sa privatisation dans les dits pays, même quand ces régimes dictatoriaux bénéficient de l’indulgence de leurs concitoyens, pour rester indûment au pouvoir, malgré leurs faiblesses et leur incompétence.
Certes dans les capitales comme Brazzaville, Kinshasa, Yaoundé, le coût du téléphone cellulaire ou classique a baissé depuis une dizaine d’années. Mais avec la téléphonie sur IP et l’explosion du haut débit un peu partout dans le monde les coûts seraient encore plus bas, pour ne pas dire nul, si les dirigeants avaient joué le jeu de la concurrence transparente dans ce secteur.
Hors, à notre surprise, récemment, il y a10 jours, alors que les tarifs des téléphones continuent de baisser un peu partout dans le monde, nous avons appris, par l’intermédiaire d’un opérateur qui travaille avec l’Afrique que son correspondant opérant dans un pays d’Afrique centrale lui a infligé une augmentation de ses tarifs de près de 5fois.
Cet opérateur qui payait à l’opérateur évoluant en Afrique centrale, 6 centimes d’Euros la minutes, il la paie maintenant à 30 centimes.
Ce dernier pour garder ses marges bénéficiaires vers ce pays et garder son business rentable, il a été obligé de répercuter cette hausse de ses tarifs auprès de ses clients.
Conséquences.
Autrefois, avec une carte Nostalgie, achetée à 6,€50, le client qui téléphonait depuis la France métropolitaine et qui bénéficiait théoriquement de « 65 minutes » de communications, à destination de Brazzaville par exemple, n’en dispose plus que de 25/30minutes. Ici, on a une augmentation de plus de 100%
Pour ceux qui veulent vérifier, nous vous demandons d'acheter cette carte de marque nostalgie et essayez d’appeler le Congo Brazzaville. Si vous aviez l’habitude d’appeler ce pays avec cette carte, vous allez constater que le tarif de communication à destination de ce pays à plus que doublé.
Les autres tarifs sur d’autres cartes, sont restés inchangés, même si dans la pratique, il existe une réelle différence entre le crédit annoncé dès l’établissement de la communication et sa durée réelle. Ici, on a une sorte de publicité monsongère. C’est un délit pénal sanctionné dans d’autres pays respectueux du droit.
C’est un dommage pour ce pays qui jusque là avait des tarifs très compétitifs par rapport à d’autres pays comme le Cameroun, le Mali, le Sénégal. Avec cette augmentation, un des rares secteurs où ce pays avait un avantage compétitif vient de tomber. On n’est pas sûr que cet argent en plus pris aux clients/patriotes, , aille d’une manière ou d’une autre dans les caisses de l’Etat et du Congo.
Cela donne l’impression que l’on appauvrit l’Etat, le citoyen africain, au profit de quelques investisseurs plus ou moins proches du pouvoir.
On revient à ce pouvoir jubilatoire et non sacerdotal, qui exploite, avilise, étouffe son peuple, sa création, l’innovation et empêche le pays de s’enrichir.
C’est de la bêtise et de la cupidité. Des traits très forts du pouvoir jubilatoire.
En écrivant ce qui précède, nous voulions informer l’opinion dans le droit chemin de notre action : celle d’un cabinet qui conseille les leaders à lier leurs actions avec l’éthique;
Dire ce qui précède, nous ne voulons pas faire gratuitement la morale ;
Dire cela, ce n’est pas avoir la critique facile sans construire ;
Dire cela, à vous Hommes de pouvoirs et de responsabilités, ce n’est pas méconnaître les difficultés quotidiennes auxquelles vous êtes confrontés, les intérêts antagonistes que vous devez arbitrer et les décisions quelques fois difficiles que vous devez prendre.
Dire cela, Chers Messieurs, Mesdames les Présidents, les Ministres, les PDG et tout autre autorité, au moment même où l'humainté, avec les crises qu'elle traverse (financière, économique, sociale, environnementale...), est au bord de l'abîme, c’est simplement rappeler vos devoirs qui doivent, plus que jamais, marcher avec l’éthique, la justice, l’équité et le sens des responsabilités. Celles des bons pères de la famille MONDE.
Il ya tellement de vies et de destins qui dépendent de vos actions et de vos choix.
En Agissant pour le compte du plus grand nombre, dans le respect des règles du jeu (l'éthique), des droits, des Hommes, de leur dignité, de leur intégrité et de leurs rêves, vous aurez enfin la reconnaissance que vous recherchez tant.
Bonne lecture et bonne visite.
Michel Okemba-Ongouya
Rédacteur en Chef du site www.ethique-et-affaire.com
Gérant/Consultant du Cabinet Etika Consulting
Les marchés des Monnaies : un marché de dupes
Dossier sur le marché des monnaies
LE MARCHE DES MONNAIES INTERNATIONALES : UN MARCHE DE DUPES
Article publié le 12/10/2009
Si l’on se réfère à la théorie économique classique et néo classique, la monnaie d’un pays ou plus exactement son taux de change par rapport à une autre monnaie ou un papier de monnaies est le reflet du niveau économique de ce pays par rapport à un autre.
Si cette théorie s’est vérifiée pendant plusieurs années notamment dans les échanges commerciaux entre les USA et certains pays de l’Europe occidentale avant l’€uro comme l’ancienne RFA (république fédérale d’Allemagne), avec le mark la France, avec le Francs français, exception faite pour le Japon, aujourd’hui elle l’est un peu moins.
En effet, le dollar pendant les trente glorieuses (1945/1973), voir même au dé là a été une monnaie forte reflétant la puissance économique américaine vis-à-vis du reste du monde.
A partir du moment où les autorités américaines ont cessé d’arrimer le dollar avec l’or en 1971, et que l’on passe des systèmes des parités fixes entre les monnaies aux parités flottantes, ce théorème progressivement a été battu en brèche.
Désormais, les banques centrales des grandes zones monétaires de la planète peuvent se servir de leur monnaie comme une véritable arme commerciale, pour permettre à leur économie de rester ou de devenir compétitive.
Ce sont encore les USA, alors que sa monnaie a un statut de monnaie de payement international, dans la plus part des grandes transactions commerciales internationales, notamment celles liées au pétrole, qui vont jouer à fond cette arme.
C’est dans cette perspective que les pays que l’on appelle encore dans les années 1990, la CEE (communauté économique européenne) vont monter progressivement un mécanisme de création de leur monnaie : l’€uro, avec, pour sa création, des politiques de rigueur budgétaire imposées aux pays candidats à l’€uro, avec les fameux critères de convergence (critères de Maastricht).
Lorsque ces pays montent l’€uro, ils rêvent d’avoir une parité euro/dollar d’un €uro pour un dollar USA ou presque.
Seulement ils ignorent que les USA, comprenant la malice de cette offensive économique, vont profiter pour contre attaquer. La raison diplomatique, invoquée dans les instances internationales est que les déficits américains sont trop importants qu’il faut les aider en laissant les USA baisser le dollar par rapport à l’€uro, même si dans la zone Asie le dollar restait toujours fort. Cela arrangent les chinois, les coréens, les japonais qui doivent vendre massivement à l’Amérique.
Car si on laisse filer les déficits commerciaux américains on peut se retrouver avec des dysfonctionnements des systèmes financiers et monétaires internationaux. C’est déjà la cause lointaine de la crise des supprimes qui sont aujourd’hui la cause de la bérézina de l’économie mondiale actuelle.
Les conséquences de cette politique monétaire européenne peu orthodoxe, c’est la montée de l’Euro face au dollar, la destruction d’emplois dans la zone €uro et le chômage qui ne cesse d’augmenter. Nous sommes au début des années 2000 (2002/2003).
Ici, on peut néanmoins différencier les effets dans la zone €uro selon les pays.
Si l’Allemagne, comparée à la France, s’en sort relativement bien (2005/2007), c’est parce qu’elle a une tradition de monnaie forte. Déjà au temps du mark Allemand, l’Allemagne avait un excédent de sa balance commerciale vis-à-vis de la France et de la majorité des autres grandes puissances? Ses produits notamment, les biens d’équipements ont toujours été compétitifs, avec des technologies de pointe. On peut citer l'exemple de l'industrie automobile allemande, par rapport à celle de la France.
Ce même différentielle monétaire et industrielle entre l'Allemagne, la France et les autres pays va se perpétuer avec l’€uro. Ce qui constitue un avantage compétitif, économique et politique pour l’Allemagne.
Conclusion.
On se retrouve avec des marchés monétaires internationaux où les uns dupent les autres.
Le Japon, la Corée et la Chine qui dupent les USA et les pays de la zone l’€uro, avec des monnaies où le taux de change par rapport au dollar et à l’€uro sont particulièrement faibles.
Ensuite les Usa qui dupent les pays de la Zone €uro où la parité €uro/dollar par rapport aux rêves des pères fondateurs est faite au détriment de l’€uro vu le niveau de son développement économique.
Ensuite dans la Zone €uro, l’Allemagne qui dupe la France.
Résumé des taux de changes entre les monnaies. Cours du 12/10/2009
1€= 1,47$ US
1€ = 10,14 Yuan chinois
1€= 1,53$ canadien
1€ =1726 Won coréen
1e=11,45$ de Hong Kong
1€= 132,80 yen japon
1€= 0,93 livre sterling (GB).
A la lecture de ce tableau on peut constater cette position extrêmement défavorable de l'€uro face aux autres monnaies des économies développées ou en émergence. Puisqu'elle est la seule qui soit très forte, pa rapport aux autres, exception faite pour la livre sterling.
Ici, on peut comprendre les positions de la Chancelière Anguéla Merkel qui soutient un €uro fort face au billet vert et Nicolas Sarkozy qui depuis son élection soutient le contraire, au point même de s’attaquer à la politique monétaire du président de la BCE Jean Claude Trichet.
Ce dernier confondant les moyens et les objectifs que se sont fixés les Etats membres. Pour eux l’€uro n’est pas une fin en soi. C’est un moyen de pouvoir atteindre la prospérité économique et le bien être des peuples, alors que Jean Claude Trichet voit en la lutte contre l’inflation et donc un €uro fort avec des taux d’intérêts élevés, un moyen d’arriver aux mêmes objectifs. Ce qui à mon avis n’est pas juste.
Nicolas Sarkozy, a compris très bien que l’Euro fort pénalise les exportations des entreprises françaises, qui déjà sont moins compétitives industriellement.
Ceci d’autant plus que pour les soucis de sauvegarder les emplois dans l’hexagone, les entreprises hésitent à délocaliser et restent dans le pays : la France, où les coûts de la main d’œuvre sont trop élevés.
Pire, les entreprises qui exportent et qui sont payés en dollar monnaie de payement international, pour ces transactions, voient leur chiffres d’affaires réalisés à l’exportation s’éroder à mesure que le dollar baisse.
Même si les élites politiques dans l’Euroland (pays ayant adopté l’€uro), disent que la construction de l’€uro a été une réussite du point de vue le l’intégration poussée de ces économies, il n’en demeure pas moins qu’elle est une cause majeure de la destruction des emplois dans cette zone et plus particulièrement en France.
Aujourd’hui comparée à l’Allemagne, les entreprises françaises délocalisent plus que les entreprises allemandes.
Cette monnaie, au vu de la politique monétaire de la banque centrale a contribué à renchérir les prix des denrées alimentaires en France notamment entre 2007 et 2008.
Ce qui est plus troublant dans l’histoire, notamment, pour la France qui ne tire aucun bénéfice de l’€uro fort, c’est le silence de Sarkozy. L’homme qui se plait à dire qu’il est l’homme de tous les possibles. Un peu comme si face Angéla, il n’avait aucune marge de manoeuvre pour desserrer la contrainte monétaire qui pèse sur la France.
De tous les grands pays industrialisés et de quelques pays émergents, c’est celui dont la politique monétaire, qu’elle n’est d’ailleurs plus maîtresse, fait des dégâts considérables à son économie. Pourquoi autant d’abstentions constatées en France lors de la dernière élection européenne ? L’€uro fort et ses conséquences sociales n’expliquent pas tout. Mais il y contribue fortement.
Pendant ce temps, bien avant la crise actuelle, l’économie française de moins en moins compétitive, détruit des emplois, voit son chômage augmenter, la dette avec la crise atteindre des proportions complètement folles.
A terme dans le cadre du G20 se posera le problème de la définition d’une monnaie internationale. Puisque Obama Barak a dit que les USA vont désormais jouer à fond la carte du multilatéralisme dans les relations internationales, il est aujourd’hui plus que urgent pour la France, particulièrement, de sortir cette carte présentée par le président Obama pour imposer dans les années qui viennent un agenda international sur la question.
Cela va quasiment de la survie des industries françaises voir même de son économie.
A moins d’attendre patiemment l’avènement en France de l’économie des services.
Ce qui n’est pas certain.
En attendant, chaque jour qui passe avec cet €uro fort, ce sont des emplois que l’on détruit. Ces emplois qui sont créés ailleurs en Asie.
Ainsi, benoîtement et tranquillement, se dessinent les prémices de la géopolitique économique du monde de 20300.
A cette date, la richesse aura quitté définitivement l’Europe, pour s’installer en Asie, au Brésil et dans les pays de l’extrême Orient et la Russie.
L’Europe et les Amériques à l’exception du Canada et du Mexique seront des puissances que l’on parlera au passé.
A ce sujet, nous vous recommandons la lecture de deux excellents ouvrages respectivement de Jacques Attali ancien Mr Afrique de Mittérrand François, intitulé une Brève histoire de l'Avenir et de Alexandre Adler, résumant le rapport de la CIA intitulé le monde en 2030.
Bonne visite et à Bientôt pour d'autres articles.
Michel Okemba-Ongouya