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Debat du 10/04/2010

rFzVlJOGoErj (30.12.2016 18:17):
Lei ha sempre ragione cara ritaroma, qualunque cosa scrive ha ragione, a prescindere da ogni altra considerazione. Mi creda sono stupefatto, per questo la verità appartine ai pi;83li…&#c2o0c.. ma lei è cresciuta no ?

LmEUDzos (12.08.2015 23:33):
Since when did inquiries into Genocide bmecoe strictly quantitative in nature? Have 1000 government sanctioned deaths - with the proper intent - suddenly bmecoe insufficient to sustain an inference of genocide? I know that your main gripe is with intent (or a lack thereof) but I don't think drawing attention to other situations of mass atrocity serves any real purpose - beyond highlighting the obvious role of politics in international policy making. Genocide is indeed the "crime of crimes" - but it need not serve as a crown for the most abusive regime of the day.

MOO (03.04.2010 19:09):
Chers amis, tous le drame de la démocratie à l'Européenne ou à l'américaine, c'est qu'il n'y pas de mandant explicite. Il faudra sans doute l'inventer. Un mandat explicite serait un contrat explicite sur lequel s'engage le pouvoir élu devant son peuple. A intervalle regulier le pouvoir remet son mandat en jeu. Il y aura une sorte de préssion et donc de démocratie participative où le peuple n'attendra pas 5ans dans le cas d'une élection présidentielle à la française pour sanctionner son président qui n'honore pas ses engagments comme Sarkozy aujourd'hui. Est-il normal qu'un pouvoir après avoir passé plus de deux ans de règne, et subit une déroute électorale comme la droite vient de subir, et qu'il decide de ne pas au moins demander un vote de confiance à l'Assemblée ? C'est un déni de démocratie. Et c'est là que le mandat explicite aura de la portée, parc qu'il obligerait des dictatures dormantes d'être ejectées du pouvoir.
Trouvez vous normal, alors le française les plus demunis sont vraiment au fond du trou socialement et économiquement à cause des disparités, sociales et de revenus (CF, enquête de l'INSEE) et que le pouvoir ne cherche pas à corriger les imperfections et les injustices fiscales nées du bouclier fiscal ? Non cette démocratie là, ou plus exactement ce déni de démocratique est simplement insupportable et l'on s'étonne que le peuple boude les urnes. Parce que pas de démocratie et surtout pas de démocratie citoyenne et participative. Mais le plus dur est sans doute à venir. Et là on dirait que l'on a pas vu voir venir la chose (guerre sociale ou civile) à défaut de prendre la parole on prend le fusil pour les plus extêmes, l'anarchie voir la désobéissance. C'est ce que la déclaration des droits de l'homme de 1789 consacre dans un de ses aricles, la résistance à,l'oppression.
C'est légitime. ,Très amicalement.MOO

Pierre Freyssenge (30.03.2010 18:55):
La démocratie permet au peuple de s'exprimer à intervalles réguliers. Mais entre deux scrutins, peut exister l'impression de ne pas être écouté. Des exemples nombreux pourraient être donnés : concernant la gauche ou la droite. Tous les électeurs de Sarkozy approuvent-ils les décisions prises ? Et beaucoup d'enseignants qui avaient pourtant voté à gauche ont été heurtés par les décisions prises par la gauche au pouvoir dans le dommaine de l'éducation nationale. Les organisations syndicales n'étant pas écoutées, ils ne savaient comment se faire entendre.

Que peut apporter la démocratie participative ?

Jean LAMBRET (20.03.2010 13:23):
Bonjour.

Alexandra ROSETTI, 1ère Adjointe au Maire de Voisins le Bretonneux, est enchantée de participer à notre grand débat du 10 avril 2010.

Elle connait et apprécie Loïc BLONDIAUX pour l'avoir rencontré lors de séminaires à l'occasion de son investissement dans la création des Conseils de Quartier, le précédent mandat.

Elle pourra témoigner de cette expérience et de son évolution : les premiers représentants des quartiers avaient été élus. Ils sont maintenant ouverts à plus de participants, qui élisent un Président.

Loïc BLONDIAUX est très intéressé par notre démarche associative. Il est lui-même engagé dans une association historiquement porteuse de participation : l'ADELS http://www.adels.org/

N'hésitez pas à faire un commentaire en anticipant sur le débat.

Sincères salutations,

Jean LAMBRET

MOO (10.02.2010 00:07):
Excusez moi de ces fautes inhabituelles de ma part(fautes de frappe, de style. d'accord...)dans ma contribution sur la convergence entre dictatures et démocraties soulevée par Jean. J'ai tapé au kilomètre sans faire attention aux fautes. je vous demande une grande indulgence. MOO

MOO (10.02.2010 00:01):
C'est tout à fait exact cette convergence entre les démocrties et les dicateures, ou plus précisément le chemin de la dictature vers la démocratie. Car les deux n'avancent pas ou ne reculent pas à vitessé égale. Encore que cela dépende du dégré d'exogence que les uns et les autres ont de la démocratie ( régime de férence par excellemence). Pour les puristes, c'est plus tôt les démocraties qui réculent devant les puissances de tout ordre alors que la dictature tend plus lentement vers la démocrtie, parce que les démocrates n'ont plus la puissance d'imposer cette fameuse conditionalité économique et politique. Et puis ces dictaures font du chantage aux puissants d'hier. c'est le cas de quelques dictatures aficaines qui font du chantage à la France dont la puissance d'imposer ses volontés dans ces terres s'étiolent pendant que celle de la Chine à tendance à y prendre de l'ampleur. ainsi quand l'Europe menace de couper les vivres à certains dictatures africaines, ces dernières mencent de se retourner vers la Chine qui a un deboin immense des matières premières de ces pays et donc peu regardante sur les droit de l'homme dans ces pays. A ce titre, un très bel ouvrage de deux journaliste français dont j'ignore le nom : Chinafrique. C'est édifiant. Bonne lecture et à bientôt.
MOO

Jean LAMBRET (08.02.2010 21:14):
A lire sur Sciences Humaines un article comparatif de régimes démocratiques et autoritaires, qui semblent se rejoindre!

http://www.scienceshumaines.com/entre-democratie-et-autoritarisme-vers-des-regimes-hybrides-_fr_24819.html

" Alors que la démocratie est aujourd’hui un modèle de régime vers lequel tendent la plupart des sociétés, dans le même temps, les démocraties modernes sont en but à de nombreux défis et mises en cause : faible représentativité des élites au pouvoir, poids des lobbies économiques dans les décisions politiques, justice à deux vitesses, etc.

Ces sentiments d’un déficit démocratique génèrent un taux d’abstention électorale élevé, ou encore une désaffection généralisée vis-à-vis des partis politiques ou des syndicats.

A l’inverse, sous la pression des opinions publiques et des bailleurs de fonds internationaux, de plus en plus de régimes autoritaires intègrent des pratiques propres aux systèmes démocratiques, par la tenue régulière d’élections et l’intégration dans le jeu politique d’acteurs issus de la société civile.

De plus, à l’heure d’Internet, la manipulation des médias et de l’opinion publique est rendue plus difficile de la part de régimes jusque-là peu scrupuleux. Plus soucieux d’offrir une image empreinte de tolérance et de modération, ils sont contraints de donner des gages d’ouverture démocratique aux acteurs nationaux et internationaux.

Jean LAMBRET (26.01.2010 22:39):
C'est pourquoi je rêve de démocratie participative, ou les élus interagiraient avec les citoyens, pour élaborer leurs politiques, les mettre en œuvre, et les évaluer.

Cet idéal engagerait chaque citoyen à être partie prenante de la société, et à participer à la construction d'un intérêt général à partir de son intérêt particulier, qu'il connait mieux que quiconque.

Chacun d'entre nous serait d'autant plus solidaire de l'arbitrage rendu par les élus qu'il aura la certitude d'avoir été entendu, lui aussi, à égalité des autres citoyens.

Jean LAMBRET (26.01.2010 22:38):
La démocratie participative est un engagement collectif

Maintenant, en tant que fonctionnaire et militant du service public, je cherche à faire évoluer les administrations locales, dans lesquelles je m'investi, vers moins d'autoritarisme et plus de participation.

Ma contribution consiste à proposer à ceux qui exercent le pouvoir d'expliciter les raisons qui ont fondées leurs décisions. Cela force la précision, affine le sens de l'action politique, et quelque fois oriente différemment les politiques publiques proposées et permettant la discussion suir des points précis et non en terme d'opposition systématique.

Rien de magique, il suffit de ne pas idéaliser les élus, ni diaboliser les oppositions, d'accepter d'être faillible, de comprendre que la réalité se dégage dans l'altérité des perceptions.

En ce sens, la démocratie participative est différente de la démocratie représentative parcequ'elle invite les citoyens à s'exprimer sur le contenu du mandat qu'il délègue partiellement par l'élection de son représentant. Encore faut-il qu'il soit informé de l'activité des élus. Et que ceux-ci soient à l'écoute des avis donnés.

Depuis Montesquieu, qui s'appuyait sur "l'incapacité du peuple à discuter des affaires" pour marquer "le grand avantage des représentants", la société a évolué, ainsi que le niveau de formation initiale et d'information des citoyens. Ce doit être possible de demander plus aujourd'hui aux citoyens de base qu'un simple vote dont ils se désintéressent.

La démocratie locale s'inscrit peu à peu dans les réalités

Je distingue la démocratie locale de la démocratie participative. Le mot "local" renvoi pour moi à la géographie du territoire habité par les citoyens : la décisions politiques sont souvent trop éloignées du terrain, et cela justifie que dans les grandes villes, de plus de 80 000 habitants, la loi oblige la création de "Conseils de Quartier" (loi de février 2002).

Déjà, la loi d'orientation sur la Ville de 1991 prévoyait une concertation préalable pour toute action de politique de la ville modifiant "substantiellement" les conditions de vie des quartiers, et la loi de février 1995 institue le débat public à la française.

Si le local est un lieu d'exercice de la démocratie de proximité, c'est que les collectivités locales fonctionnent au plus prêt du citoyen : les droits de l'opposition doivent être respectés, et le règlement intérieur du Conseil Municipal énoncé et opposable. Les citoyens ont droit à l'information et à la consultation (loi 6 février 1992, voire juin 99 pour les Conseils de Développement), et de manière obligatoire pour les orientations d'urbanismes (élaboration des PLU et SCOT, loi SRU décembre 2000).

Donc, la démocratie locale devrait être l'association de tous les citoyens à chaque échelle de territoire, quartier, commune, agglomération, département, région, nation, Europe... la difficulté relève de la multitude des institutions intervenantes dans la sphère publique, dont toutes ne sont pas autant démocratiques (les élus de la Communauté d'Agglomération ne sont pas élus pour cela) ni toutes légitimes dans leurs interventions (les institutions ont une très grande liberté pour intervenir dans tous les domaines).

C'est pourquoi je rêve de dé

Jean LAMBRET (26.01.2010 22:37):
La démocratie participative, c'est d'abord, pour moi, une expérience personnelle

L'idée de faire participer chacun à l'organisation de la vie collective m'est venue de mon expérience d'animateur et d'organisateur de séjours dans un centre d'hébergement.

Chaque projet de classe de découverte tenait compte des objectifs de l'enseignant et s'insérait dans le programme de la classe. Mais il relevait également du projet associatif organisateur, et plus largement des politiques locales qui en assuraient le financement.

Enfin, évidemment, il tenait compte des "contraintes" matérielles et humaines que nous mettions en œuvre pour assurer les nuités, l'alimentation, les activités, encadrées par une quinzaine de personnes aux métiers variés et complémentaires.

Cette gestion assez complexe n'était évidemment pas très accessible aux enfants, dont certains étaient très jeunes, deux ans, d'autres plus âgés jusqu'au collège. Cependant, nous avions pris l'habitude de soigner l'information initiale donnée à chaque groupe en début de séjour (genèse du projet et objectif du séjour, présentation du site des activités et des personnels, règles de vie) dans une forme la plus adaptée au public reçu (exposé oral, dessins schématiques pour mémoriser...).

Puis, chaque jour, dans une réunion de type "quoi de neuf", nous précisions le programme du jour heure par heure, et laissions les enfants exprimer leurs sentiments, leurs avis, leurs propositions. Au delà de l'effet bénéfique direct sur la régulation des tensions du groupe, cela permettait d'expliquer les raisons des choix, en public.

Le soir, en réunion entre adultes, nous échangions sur la place laissée aux propositions des enfants, et souvent nous proposions aux enfants de décider eux-mêmes du contenu d'un temps du séjour, et organisions les modalités de prise de décision (consensus, vote...).

Cette pratique, éprouvée pendant de nombreuses années, éduque les enfants, mais aussi les adultes participants, à faire des choix, les argumenter et les articuler avec les autres volontés individuelles dans un projet collectif. Elle développe l'autonomie et la sociabilité, mais ne prépare pas les enfants à se conformer à la société contemporaine, qui inscrit les citoyens dans une démarche de consommation, individualiste, déresponsabilisante.

monique (12.12.2009 23:12):
Debat sur la democratie participative. theme qui exiqste depuis les années 1950 inventée dans la pays scandinaves, notamment en suede sous la sociale démocarie.

MOO (11.12.2009 22:43):
Pour ceux ou celles qui veulent contribuer au débat du 10/04/2010, vous pouvez poster vos contributions sur ce Forul